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Maladie de la peau : une action de sensibilisation prévue le 21 mars


(Photo : adobe stock)

Des dermatologues et médecins seront présents dans le centre-ville de Luxembourg pour discuter du vitiligo, un trouble de dépigmentation de la peau.

Le 21 mars, date symbolique de l’arrivée du printemps, où les vêtements d’hiver laissent place à ceux moins couvrants, de nombreuses personnes atteintes de vitiligo peuvent se sentir oppressées par le regard des autres. C’est à cette occasion qu’une action de sensibilisation autour de cette maladie de la peau est organisée le 21 mars dans les rues de la capitale. Sur la place d’Armes, la place de l’Europe, dans le quartier du Kirchberg ou au centre commercial de la Cloche d’or, des silhouettes à taille humaine représentant des personnes atteintes de ce trouble seront installées. L’objectif est d’interpeller le grand public sur la réalité du vitiligo. Des dermatologues et des patients seront présents sur place pour sensibiliser les passants sur cette maladie, ses traitements et son impact.

Des conséquences dévastatrices

Aujourd’hui, ce trouble de dépigmentation de la peau affecte entre 0,1 et 2 % de la population mondiale. Bien que le vitiligo n’ait pas de conséquence sur l’espérance de vie, il peut être psychologiquement dévastateur en raison d’une charge considérable sur la vie quotidienne. Les patients disent souvent ressentir des stigmatisations ou une isolation sociale. «Le vitiligo continue d’être considéré comme une maladie esthétique, car jusqu’à présent, les traitements n’ont eu qu’un succès partiel et n’ont pas les mêmes résultats rapides que dans d’autres pathologies», souligne un professionnel de la santé néerlandais dans une publication du Comité International des Organisations de Patients du Vitiligo (Vitiligo International Patient Organizations Committee – VIPOC).

Des lacunes dans le diagnostic qui ont des conséquences concrètes. En Europe, en moyenne, il s’écoule 2,5 ans entre l’apparition des premières lésions et le diagnostic officiel. De plus, l’accompagnement des patients reste insuffisant. Toujours sur le territoire européen, 65 % des patients se sont vu dire que leur maladie ne pouvait pas être traitée. Et parmi eux, 37 % ignorent l’existence d’un traitement ou renoncent même à se faire soigner.

Plus d’informations sur vitiligo.lu.

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