Dominé 2-6 à Kockelscheuer, le Tornado est au bord de l’élimination face à Montpellier.
Sur le papier, le Tornado ne partait pas avec les faveurs du pronostic à l’occasion de son premier match de play-offs en D2 française. En effet, les Luxembourgeois, cinquièmes de la poule Nord, recevaient Montpellier, quatrième de la poule Sud. De l’avis de nombreux observateurs, la poule Sud était bien plus forte que l’autre poule. Et effectivement, c’est ce qui semble ressortir des différents affrontements puisque hormis Reims, tous les matches ont vu les équipes issues de la poule Sud l’emporter.
Ce fut donc le cas pour Montpellier, qui venait défier le Tornado à Kockelscheuer. Une tâche déjà ardue à la base mais qui s’est encore compliquée avec l’absence de Justus Haavanlammi, touché lors du dernier match. Et avec la blessure du gardien titulaire Jesse Miquel, qui s’est à nouveau fait mal à un genou qui le gêne depuis des mois et qui a cédé la place à Charles Perrin, qui n’avait pas joué depuis plusieurs rencontres. Bref, les conditions n’étaient pas idéales pour le Tornado. Qui a rapidement été dépassé par les évènements. Mené 0-2 après le premier tiers, il encaisse encore deux autres buts mais Filipp Chab allège la note avec un premier but pour atteindre la pause avec trois longueurs de retard (1-4).
Tout tenter au match retour
Malheureusement, les vingt dernières minutes ne changeront rien avec deux autres buts des Héraultais pour un petit de Viktor Wahlden : «C’est une équipe très forte. Ça jouait bien plus vite que le tempo auquel on est habitués dans notre poule. On a commis plus d’erreurs que d’habitude. Et on n’a pas été capables de saisir les occasions qu’on a eues», explique Christer Eriksson, l’entraîneur du Tornado.
Qui n’a rien à reprocher à ses joueurs : «Ils ont tout donné de la première à la dernière minute. Il y avait beaucoup de monde à la patinoire, c’était quand même une belle fête.»
Même si le ou les matche(s) retour, samedi et éventuellement dimanche à Castres (et non Brive comme indiqué précédemment par erreur) s’annonce(nt) compliqué(s), rien n’est encore fait : «À nous d’être très opportunistes là-bas. On va tout faire pour tenter de gagner samedi. Et de forcer un troisième match dimanche.»