Nina Berton, qui sera samedi au départ du Het Nieuwsblad, course d’ouverture en Belgique, fait le point avant la première classique de la saison.
Une petite reconnaissance vendredi des derniers kilomètres et Nina Berton se sentira prête samedi à se lancer pour la deuxième fois de sa jeune carrière dans le Het Nieuwsblad, la classique flamande qui acte l’ouverture de la saison en Belgique.
Comment se passe votre acclimatation dans votre nouvelle équipe EF Education Easypost ?
Nina Berton : Le début de la saison se passe bien dans ma nouvelle équipe, j’apprécie mes nouvelles coéquipières comme mes nouveaux dirigeants. Je trouve cette équipe très professionnelle.
Vous étiez arrivée dans cette formation avec votre coéquipière française Cédrine Kerbaol. Cela vous a facilité les choses ?
Oui, je le pense, notamment pour le premier stage. Cédrine, c’était ma meilleure copine chez Ceratizit et j’étais ravie de suivre le même chemin. Mais, franchement, je m’entends bien avec chacune de mes coéquipières. L’ambiance est vraiment très bonne.
Vous venez de terminer 17e dimanche de la Clasica Almeria (remportée par la Néo-Zélandaise de FDJ-Suez, Aly Wollaston). Vous sentez-vous en forme ?
Je me sens en forme. On s’est retrouvé à une trentaine de concurrentes après la principale difficulté, longue de dix kilomètres. Ensuite, cela s’est joué au sprint. Ma coéquipière Letizia Borghesi a pris la septième place.
Votre préparation cet hiver s’est passée sans encombre pour vous ?
Oui, l’hiver s’est bien passé. Je ne suis pas tombée malade. Et avec ma nouvelle équipe, j’ai eu une approche différente de ma préparation. J’ai suivi mon plan sereinement. Je n’ai jamais eu un moment où je ne me sentais pas bien.
Votre équipe a déjà connu plusieurs succès depuis le début de la saison…
Oui, en Australie, Noémie Ruegg (la championne de Suisse) a remporté une étape et le classement général final du Tour Down Under. Et il y a eu le succès de Lotta Henttala à Majorque (la Finlandaise a remporté le Trofeo Marratxi-Felanitx fin janvier).
Vous serez samedi au départ du Het Nieuwsblad…
Oui, c’est l’ouverture en Belgique. C’est un moment spécial et je suis excitée, car les classiques flamandes, c’est ce que je préfère. J’y avais participé voici deux ans, il s’agissait de ma première classique (elle avait pris la 43e place). J’ai directement bien aimé le parcours. Je suis contente d’y retourner. Je pense qu’avec l’équipe que nous avons, on peut y faire de belles choses. Je me sens bien, on verra comment on va s’organiser.
Letizia Borghesi et moi, nous sommes à deux dans l’équipe à avoir le potentiel d’être dans le final. Le jeu est ouvert
Vous savez déjà qui sera leader ?
Je pense qu’il n’y aura pas une seule leader. Letizia Borghesi et moi, nous sommes à deux dans l’équipe à avoir le potentiel d’être dans le final. Le jeu est ouvert, on verra comment cela se passe. Si on a la chance d’aller dans une échappée avant les dernières bosses du final, ce serait l’idéal pour prendre de l’avance. Et enfin, en cas de sprint, on a des filles qui sont très rapides comme Lotta Henttala.
Vous avez regardé le plateau qui sera présent samedi ?
Oui, une fille comme Lorena Wiebes (la Néerlandaise de SD Worx-Protime) sera l’une des grandes favorites. Elle peut passer les montées qui ne sont pas très longues et c’est la plus rapide en cas d’arrivée au sprint. Il y a d’autres filles comme toute l’équipe Lidl-Trek avec, par exemple, Emma Norsgaard. Je vois aussi une fille comme l’Anglaise Pfeiffer Georgi. C’est très ouvert. Et puis il y a des noms qu’on ne retrouvera pas forcément sur le Tour des Flandres, car il y a plus d’un mois entre les deux classiques. C’est très ouvert, comme je l’ai dit. Cela peut sourire à une fille qu’on n’attend pas.
Comme vous ?
(Elle rit.) On verra bien, je l’espère !
La Néerlandaise Demi Vollering, qui vient de changer d’équipe (NDLR : elle court désormais pour l’équipe française FDJ-Suez), est en forme (NDLR : elle vient de remporter le Tour de la Communauté de Valence). Elle peut jouer la gagne ?
Elle sera là, mais je ne suis pas sûre que le Het Nieuwsblad lui convienne. On verra bien.
Vos dirigeants attendent quoi de vous cette saison ?
Les attentes autour de moi ne sont pas trop grandes dans la mesure où je dois me tester pour définir ce qui me convient le mieux. Je n’ai pas de pression sur les épaules. Je suis assez jeune (NDLR : 23 ans) et je n’ai pas beaucoup de repères. Mais néanmoins, j’aurai un rôle sur le Het Nieuwsblad.
Après le Het Nieuwsblad, quelle sera la suite de votre programme ?
J’ai un peu de repos jusqu’au Trofeo Binda (16 mars). Puis, j’ai Nokere-Koerse (19 mars), Gand-Wevelgem (30 mars), le Tour des Flandres (6 avril), Paris-Roubaix (12 avril) et si tout va bien, la Flèche Wallonne (23 avril). Et là, je me reposerai jusqu’à la Vuelta (4-10 mai).