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[BGL Ligue] Pas si mal, ce Swift bis


Relancée après plusieurs mois au placard, la charnière composée de Ricky Delgado et Jerry Prempeh monte en puissance.

Auteur de la préparation la plus chaotique de l’histoire des préparations, Hesperange s’accroche. Il a même gagné une place depuis la reprise pour monter sur le podium.

Fut un temps où un 5 sur 9 aurait été regardé comme une production indigne d’un club dont on attendait qu’il écrase tout.

Aujourd’hui, avec les retards de paiement au niveau des salaires, les dix départs hivernaux, l’interdiction de recrutement, des joueurs régulièrement en maladie et à la préparation plus que tronquée, le départ du coach à l’avant-veille de la reprise, le moral en berne, c’est presque un miracle.

Pas mal de coaches clamaient ces dernières semaines que le onze de base du Swift reste très valable et il est en train de le prouver, malgré l’absence de profondeur de banc. Grâce, aussi, à des révélations.

Delgado/Prempeh, les retrouvés

Cette charnière mise au placard depuis des mois se cherche encore un peu, mais les deux costauds, ébranlés comme tout le monde par la première-heure de la Jeunesse à la Frontière, dimanche, est montée en puissance au fil du match au point de devenir injouable en fin de partie.

Ce serait juste un problème de remise en route? Cela paraît crédible : avec 250 matches de DN pour Prempeh (36 ans) et 261 pour Delgado (31 ans), l’expérience n’est pas contestable. Le nombre de duels décisifs remportés après la pause prouve que le physique est aussi en train de revenir. Et l’autorité avec.

David, le nouveau Sinani

Pas le même style que Dejvid Sinani, pas la même influence non plus qu’un joueur qui connaissait la DN sur le bout des doigts, mais un rendement en hausse.

L’ancien pensionnaire de Ligue 2 Florian David (84 matches avec Rodez et Chambly, mais il avait aussi fréquenté Gboho et Couturier en N1 aux Herbiers) a pris place au cœur du système offensif, en soutien de l’attaquant, et il ne sort plus du onze de départ, lui qui n’avait à son actif que trois titularisations sur la première partie de saison, une par mois entre septembre et novembre.

Une passe décisive (sa quatrième en BGL Ligue cette saison) lors de la 16e journée, un but (son troisième) lors de la 18e et des performances égales (il a reçu trois fois la note de 6) sont venus le récompenser de répondre présent.

Correia prend ses responsabilités

Alors que Dominik Stolz affiche un body language qui ne semble pas faire de lui un joueur totalement investi dans le projet «tous dans la même galère» (ce qu’a confirmé son match à la Jeunesse, après le doublé inscrit contre Hostert qui le met en position de fêter ses 100 buts inscrits avec Hesperange dans… deux réalisations seulement), Lucas Correia prend le contrepied.

Il assume de manière démonstrative sa part dans le jeu offensif au point qu’on se demande s’il ne voit pas une opportunité en or, la concurrence s’étant évaporée, de prendre les clefs du camion. Un but à la Frontière (son deuxième en championnat) a commencé à dessiner l’éventualité. Peut-il confirmer contre Bettembourg?

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