Pour son dernier match de la saison régulière, le Tornado a dilapidé trois buts d’avance pour s’incliner contre Rouen (6-7). Mais il reste cinquième et affrontera Montpellier en play-offs.
La saison régulière du Tornado, qui effectuait ses débuts en D2 française, s’est achevée sur une fausse note, samedi à Kockelscheuer. Alors que Colm Cannon et ses coéquipiers abordaient le dernier tiers avec trois buts d’avance (6-3), ils se sont finalement inclinés en prenant un vilain 0-4 dans les vingt dernières minutes contre Rouen.
Cette défaite est heureusement sans conséquence puisque, dans le même temps, Orléans s’inclinait à domicile face à la lanterne rouge, Dijon (5-7). Statu quo au niveau du classement puisque le Tornado termine donc cinquième et affrontera à partir de la semaine prochaine Montpellier, qui, de son côté, a terminé quatrième de la poule B, la poule du Sud.
Christer Eriksson, le coach du Tornado, n’est pas vraiment surpris de la tournure des choses : «On sent depuis quelques matches qu’on est moins bien. On est moins rigoureux, notamment en défense. Et sur ce match, on prend quelques buts bêtes», constate le technicien.
En revanche, il apprécie de voir que la palette offensive du Tornado s’étend : «En début de saison, tous les buts étaient marqués par les mêmes joueurs. Cette fois, ce n’est plus le cas. Et c’est de bon augure pour la suite.» Samedi, c’est Antoine Thomas qui avait frappé le premier. Et après deux buts de Rouen, Julien Vogt a renvoyé les deux formations à égalité à l’issue des vingt premières minutes.
Une avance envolée en vingt minutes
Au retour sur la glace, Nolan Eriksson a signé un triplé et Grigorijs Holodkovs y est allé de son but pour permettre au Tornado de basculer avec, on l’a dit, trois longueurs d’avance. Gaspillées en l’espace de vingt minutes. Il faut également ajouter que le coach du Tornado avait volontairement fait un peu tourner ses lignes, histoire d’impliquer tous ses joueurs alors que les play-offs débutent dès la semaine prochaine : «En espérant que ça nous serve de leçon.»
Le bilan de cette saison régulière reste néanmoins très bon même si c’était plus compliqué ces derniers jours. Avec les vacances, il n’y avait pas beaucoup de monde à l’entraînement. Pas les meilleures conditions pour affronter l’une des équipes les plus rapides de la division : «Rouen a longtemps été la principale fabrique de joueurs de haut niveau en France. Cette équipe est composée de joueurs très jeunes, les U20 qui vont jouer les phases finales et cinq joueurs de Meudon qui ont une licence bleue.»
Pas le temps de souffler puisque dès la semaine prochaine, Montpellier débarque à Kockelscheuer. Le match aller se fait chez le moins bien classé et les matches retour se déroulent la semaine suivante sur la glace du mieux classé. Sur le papier, ça s’annonce compliqué : «Ils ont terminé plus haut que nous alors que, de l’avis des spécialistes, la poule Sud est beaucoup plus forte que la nôtre. L’an passé, on avait réussi à surprendre en play-offs, on essaiera de faire la même chose!»