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[BGL Ligue] Barres, poteau, rouges, le plein de regrets


On n’a pas eu besoin de voir Sommer, hier, à Pétange. Mais la Jeunesse n’a pas pu lever les bras non plus…

BGL LIGUE (17e JOURNÉE) Deux transversales, un poteau, mais aussi une supériorité numérique de onze contre neuf… La Jeunesse a perdu deux points importants sur le terrain de Pétange.

C’est l’histoire du verre à moitié plein», ronchonne Mickaël Borger, quelques minutes seulement après avoir mis son plat du pied sur le haut de la transversale d’André Barrela, alors que le Titus boucle sa septième minute, en infériorité numérique à neuf contre onze, après les expulsions coup sur coup de Sarr et Sissoko. Mais on le trouve encore optimiste, le latéral français : vu de l’extérieur, on le voit plutôt à moitié vide, ce verre. Hier, sa Jeunesse a eu énormément d’occasions de repartir de Pétange avec trois points et à dire vrai, la Vieille Dame devrait ce matin remonter à la septième place de BGL Ligue avec seulement cinq points de retard sur le podium et donc les places européennes. Mais le compte n’y est pas. Et finalement, Borger s’en rend bien compte : «Si on veut être ambitieux et aller titiller les équipes qui jouent pour l’Europe, on ne peut pas se permettre de laisser filer deux points comme ça».

Par comme ça, il faut comprendre : en ne prenant pas un but d’avance dès la 2e minute, quand Soares se présente seul face à Barrela, potentiellement hors-jeu, mais en ne trouvant que l’extérieur du poteau; en ne voyant pas le trio arbitral lui accorder un but sur une frappe des 18 mètres de Teixeira déviée sous sa barre par Barrela et alors que le rebond semble clairement indiquer que le ballon a franchi la ligne (15e); en voyant Drif se montrer trop altruiste en position de conclure après avoir ruiné les reins de Kamavuaka et en permettant à Osmanovic de dégager le danger (28e); et donc en voyant Borger toucher une troisième fois du bois dans les arrêts de jeu, à un moment où il aurait fallu achever un Titus amputé de deux joueurs.

Ce n’est pas (encore) un enchaînement

Le Pétange version Akil Momade, très athlétique, va finir par commencer à exister un peu en fin de deuxième période, sous l’impulsion d’un Fuss endiablé mais en manque de précision devant le but. Son excellent centre n’aboutit qu’à une tête un peu trop décroisée de Shala, tout juste entré (76e) et dans la foulée, Fuss fixe trois défenseurs et déclenche un tir en force que Sommer repousse (77e).

A minima, ce Pétange qui se préoccupait avant tout, il y a deux semaines, de «faire des points» selon les bons vœux de son nouveau coach portugais, vient d’entamer 2025 avec 4 pts sur 6 possibles. Comme la Jeunesse, qui n’a elle aucune raison de s’en réjouir. Elle s’était déplacée pour «enchaîner», disait Bordi. Le technicien ne voulait pas dire «pour ne pas perdre», mais «pour continuer à gagner». Ce qui n’est pas du tout la même chose. On a pu le mesurer sur le terrain en comparant le réalisme affiché le 9 février dernier face au Progrès et celui, en berne, de ce déplacement pourtant bien maîtrisé. En comparant aussi ce qui devrait être la position des Bianconeri aujourd’hui à ce qu’elle est. Ils auraient dû redevenir des outsiders européens. Ils en sont encore loin mais auront dès dimanche une occasion de frapper un grand coup. Face au Swift.

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