Vainqueur sur le plus petit des scores à Monaco (0-1), avec un Leandro Barreiro entré en jeu, Benfica entrevoit la qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.

Petit moment d’histoire, ce mercredi 12 février au stade Louis-II de Monaco, acquis le temps d’un soir à la cause de Benfica : en entrant en jeu à la 67e minute du barrage aller de Ligue des champions entre l’ASM et le SLB, Leandro Barreiro est devenu le premier Luxembourgeois à disputer une rencontre du tableau final de la C1. Mieux : il l’a remporté.

Déjà vainqueur en supériorité numérique en principauté (2-3) lors de la 5e journée de la compétition, Benfica s’est à nouveau imposé contre dix Monégasques, ce mercredi, prenant une sérieuse option sur la qualification pour les huitièmes de finale avant la manche retour, prévue mardi prochain à Lisbonne. Bien pauvre en occasions en première période, où le plus dangereux des 22 acteurs a été… le latéral gauche benfiquiste Alvaro Carreras (6e, 44e), la partie a basculé en quatre minutes chrono au retour des vestiaires.

Trouvé en profondeur, le buteur grec Vangélis Pavlidis a pris le meilleur sur Salisu avant de battre Majecki d’un superbe piqué en angle fermé (0-1, 48e), inscrivant là son 6e but dans la compétition. Puis Carreras a indirectement provoqué l’exclusion sévère d’Al-Musrati, qui a écopé d’un second carton jaune pour avoir, justement, réclamé – en vain – un deuxième avertissement pour l’Espagnol (52e).

Florentino suspendu, une chance pour «Leo»?

Également averti pour contestation, Florentino, le milieu défensif de Benfica, sera suspendu au match retour (comme les Monégasques Vanderson, Zakaria et, donc, Al-Musrati), et le risque de le voir expulsé à son tour par un Maurizio Mariani particulièrement raide, comme la nécessité de préparer ce second acte sans le Brésilien, ont conduit Bruno Lage à sortir Leandro Barreiro du banc lisboète. En même temps qu’Angel Di Maria, et peu après cette balle de break sauvée par Majecki devant Pavlidis (61e).

Entré dans un rôle de sentinelle assez inhabituel pour lui depuis qu’il évolue au Portugal, «Leo», très propre, n’a partagé que 19 minutes sur le pré avec Di Maria, l’Argentin ayant dû quitter ses partenaires en raison de douleurs aux ischios. Rien ne dit que «El Fidéo» (le vermicelle, en espagnol, son surnom) sera rétabli pour la manche retour, dans six jours.

Mais les chances de Barreiro de débuter celle-ci sont réelles. Comme celles de Benfica de rallier les huitièmes de finale, où l’attendrait un duel face à Liverpool ou au FC Barcelone, qui ont terminé aux deux premières places de la phase de ligue. L’international luxembourgeois n’est plus qu’à 90 minutes (ou 120) d’avoir le choix du roi.