Les Eschois avaient pris l’habitude de soulever au moins un trophée par saison depuis la campagne 2018/2019. Cela ne devrait pas être le cas à l’issue de l’exercice en cours.
C’est une rareté, alors forcément on se devait de le souligner. Pour la première fois depuis l’exercice 2018/2019, Esch, qui avait pris l’habitude de garnir son armoire à trophées en remportant au moins un titre par saison – et parfois même deux en réalisant le doublé Coupe-championnat, comme ce fut le cas en 2018/2019 et en 2019/2020 –, ne devrait vraisemblablement pas ajouter une nouvelle ligne à son palmarès bien fourni au terme de la campagne en cours.
Éliminés en quarts de finale de la Coupe le week-end dernier par le champion national, Berchem, et relégués à 10 points du leader en championnat, le… HCB, difficile d’imaginer les hommes de Rajko Milosevic s’offrir une folle remontada qui leur permettrait ainsi de ne pas finir «bredouilles». Déjà rapidement loin derrière au classement voici un an, les Eschois avaient alors fait de la Coupe une priorité.
Assurer sa présence en Coupe d’Europe
Avec la réussite que l’on connaît : un sacre à la Coque au terme d’un nouveau scénario dantesque face au «meilleur ennemi», les Red Boys. Un sacré exploit pour un club victime d’une baisse de budget et également contraint de faire sans certains de ses cadres emblématiques (partis en retraite à la fin de la saison 2022/2023), qui ont fait les beaux jours de l’équipe fanion de nombreuses années durant, ainsi qu’à plusieurs départs majeurs.
Si bien qu’à la reprise, Julien Kohn, qui soigne actuellement son genou déclarait ceci : «Ça va être difficile de remporter un titre, mais je pense tout de même qu’on peut gagner contre les favoris.» Des paroles de nouveau entendues avant l’entame de la saison en cours : «On peut toujours créer un exploit, on l’a montré l’année dernière», disait début septembre l’ailier droit Tom Krier.
Sauf improbable come-back, il n’en sera rien. La mission à présent ? Se qualifier pour la Coupe d’Europe.