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[Athlétisme] Chinfatt efface Hoffmann à Metz


Kimberly Chinfatt n’a pas amusé le terrain, samedi à Metz. (photo Melanie Maps)

MEETING ATHLÉLOR, SAMEDI À METZ En lever de rideau du programme principal, d’autres Luxembourgeois étaient engagés. Notamment Kimberly Chinfatt, qui pulvérise le record national du 3 000 m.

Côté luxembourgeois, il y a eu du spectacle bien avant l’entrée en lice des cadors, tous engagés dans le programme principal. C’est notamment le cas avec Kimberly Chinfatt.

Si, pour World Athletics, elle est toujours de nationalité canadienne, chose qui devrait être réglée administrativement, la native de Trinité-et-Tobago, dont les parents sont partis s’installer au Canada et qui est mariée à un Luxembourgeois qu’elle a rencontré à Paris il y a une douzaine d’années, est bien considérée comme luxembourgeoise.

Et c’est donc en tant qu’athlète grand-ducale que la femme de 36 ans retrouvait le 3 000 m en salle : «Je ne l’ai plus couru depuis que j’avais peut-être 18 ans», sourit la très souriante et sympathique licenciée du CSL. Qui revient de loin puisqu’une vilaine blessure l’avait écartée des pistes d’avril à octobre l’an passé.

Elle pouvait avoir le sourire. En effet, à l’issue d’une superbe course, elle termine deuxième derrière l’Italienne Valentina Gemetto (9’03« 51). Alors qu’elle n’avait pas de temps d’engagement, elle boucle sa course en 9’10« 97… et pulvérise littéralement l’ancien record national d’une certaine… Vera Hoffmann, à l’époque, qui avait couru en 9’20« 97 en 2022, soit exactement 10«  de mieux !

«Je voulais faire mieux que 9’20« , mais je pensais plutôt à quelque chose comme 9’18« .» On la retrouvera dans deux semaines aux championnats nationaux. Elle espère participer aux JPEE et également aux championnats d’Europe par équipes, si le switch administratif est effectué à temps.

Victor Henz fait ce qu’il peut

Quelques heures avant son grand frère Vivien, engagé sur le même 1 500 m que Charel Grethen (voir page ci-contre), Victor Henz était lui aussi en action. Engagé sur la finale D du 800 m, il n’a pu éviter la huitième et dernière place en 1’56« 86. Pas franchement une surprise. Il faut dire qu’il n’est pas dans les meilleures conditions actuellement : «Je ne peux pas faire mieux que ça pour le moment.»

Étudiant en intelligence artificielle à CentraleSupélec à Saclay, il ne dispose pas vraiment de moyens de s’entraîner : «Mon entraîneur Christophe Bestgen m’envoie mon programme. Je le fais et on débriefe. Ce n’est pas facile tous les jours», explique le jeune homme, qui fait donc ses séances tout seul, faute de partenaire d’entraînement. Qui, en plus, n’est pas au mieux physiquement puisqu’une blessure l’a handicapé en octobre et novembre.

Mais pas question pour lui de renoncer. Même s’il est déjà fixé sur son avenir et qu’il intégrera l’équipe de Cercy-Pontoise à la rentrée en septembre, il est bien décidé à tout faire pour aller chercher sa qualification pour les championnats d’Europe U20 à Tampere : «Et je n’ai pas envie d’y aller pour participer. J’ai envie de faire un gros truc là-bas.»

Après sa course, il a malheureusement terminé son meeting à l’infirmerie, souffrant de la cheville : «Avec l’adrénaline, je n’ai rien senti pendant la course mais après ça a commencé à faire mal.» On lui souhaite de vite se remettre. En effet, il a prévu d’être de retour au Luxembourg pour les championnats nationaux, à la Coque, dans deux semaines.

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