La ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Yuriko Backes, prépare la voie pour le financement à long terme de la gestion de l’infrastructure ferroviaire.
Pour la période entre 2026 et 2040, l’État prévoit d’investir 4,77 milliards d’euros pour entretenir et moderniser le réseau ferré, y compris les infrastructures ferroviaires du port de Mertert, ainsi que les tronçons en cul-de-sac des lignes se situant sur le territoire français et ayant pour terminus Volmerange-les-Mines et Audun-le-Tiche. S’y ajoutent l’exploitation des postes directeurs et des autres entités permettant la circulation des trains.
L’actuel contrat conclu avec les CFL viendra à échéance le 31 décembre 2025. Depuis 2010, une enveloppe avoisinant les 2,5 milliards d’euros a été débloquée. Les dépenses annuelles sont passées de 104,4 millions d’euros en 2010 à 254,5 millions d’euros, budgétisés pour cette année 2025.
Sur la période 2026-2040, le coût de la gestion du réseau va encore augmenter, notamment en raison de la mise en service de la nouvelle ligne ferroviaire entre Howald et Bettembourg. Les frais d’entretien des quais augmenteront aussi au fur et à mesure avec la reconstruction et le prolongement des quais à la nouvelle norme de 250 mètres. L’investissement dans la sécurité, le recrutement de personnel supplémentaire et le remplacement de matériel roulant lié à la gestion de l’infrastructure ferroviaire sont d’autres postes qui vont faire gonfler les dépenses.
Le budget annuel doit passer de 263,4 millions d’euros en 2026 à 363,9 millions d’euros en 2040. Le cap des 300 millions d’euros sera une première fois dépassée en 2031.
Le total du contrat de gestion 2026-2040 va porter sur une somme de 4 769 269 816 millions d’euros. Le projet de loi arrondit cette somme à 4,77 milliards d’euros.