Le quatuor « Lost in Pain » présente son deuxième album, « Plague Inc ». Précisions du guitariste Dario Raguso.
Bien enraciné dans le présent, « Lost in pain » oscille entre la scène métal d’aujourd’hui et les références des années 80. (Photos : Lea-Marie Campioni Giordano/DR)
> Lost in Pain fait dans « l’Old school metal ». Qu’entendez-vous par cette définition ?
Dario Raguso : (Il réfléchit) C’est difficile à expliquer… C’est certain, on est de grands fans de Metallica, Iron Maiden ou encore Pantera, ces groupes emblématiques des années 80 et 90. Et bien sûr, on incorpore dans notre musique de nombreux éléments du passé. Mais Lost in Pain est également bien enraciné dans le présent, et ce qui ressort de la scène metal aujourd’hui. De plus, dans le groupe, les références sont multiples. On écoute aussi Jimi Hendrix ! Tout cela se mélange et aboutit à un son bien à nous.
> Votre précédent album date d’il y a quatre ans. Qu’avez-vous fait jusqu’alors ?
La plupart du temps, on se consacre à l’écriture des chansons, et tous les quatre, on essaie de pousser l’exercice un peu plus loin. Par exemple, dernièrement, on a pris l’habitude de travailler des extraits de morceaux chacun de notre côté, puis on s’échange ces petites plages sonores, histoire que tout le groupe puisse donner son avis… Depuis quatre ans, on tourne aussi beaucoup. On doit être à une centaine de concerts depuis 2011, au Luxembourg, bien sûr, mais également en Allemagne ou en France. La scène, c’est la raison pour laquelle Lost in Pain existe. Notre but est de donner du plaisir aux gens… Et à nous-même, tant qu’à faire (rire) !
> Vendredi, vous sortez Plague Inc. Pouvez-vous le définir ?
C’est un album sur lequel on critique la religion – sujet ô combien d’actualité – mais aussi la corruption, sans oublier tous les démons, que chacun a au fond de soi, et avec lesquels il faut bien vivre.
> Votre son a-t-il aussi évolué ?
On est sûrement devenus plus matures. Cela s’entend et se voit, j’espère… Lors de notre première session en studio, notre batteur avait 14 ans, et moi, le plus vieux de la bande, seulement 17 ans… Alors oui, notre musique est plus adulte.
> Pour votre release, vous avez invité d’autres groupes locaux. La scène metal du Luxembourg se doit-elle d’être solidaire ?
Oui, c’est une famille ! Ce sont tous des copains. Un groupe comme Awakening the Seasons, par exemple, mérite de jouer sur une grande scène. On lui donne alors cette chance, vendredi, comme Remo Cavallini l’a fait pour nous à l’époque. Les amis, c’est fait pour ça, non ?
De notre journaliste Grégory Cimatti
Rockhal – Esch-Belval. Vendredi à 20h. Gratuit.
Support : Awakening the Seasons, Cosmogon & Desdemonia.