À l’occasion de la journée internationale de l’Épilepsie, le 10 février, l’Association d’aide aux personnes épileptiques organisera une conférence sur cette maladie.
Quelque 6 000 habitants du pays sont épileptiques, une maladie que l’Association d’aide aux personnes épileptiques (AAPE) qualifie d’«encore taboue». «Incurable», pouvant «prendre de nombreuses formes différentes et survenir à tous les stades de la vie», l’épilepsie nécessite une prise en charge et un traitement adaptés.
Bien que près d’un tiers des patients épileptiques résistent à tous les traitements et que 20 % des malades aient des difficultés pour maintenir une activité professionnelle, «lorsque le dialogue est établi la plupart des difficultés rencontrées par les patients épileptiques sont aplanies», précise le Dr. Adrien Didelot, neurologue à Lyon.
Comme les personnes atteintes ont globalement une espérance de vie inférieure de 10 à 20 % à celle des sujets non épileptiques, il est important de poursuivre la recherche tout en informant sur cette maladie.
Lors de la journée internationale dédiée, le lundi 10 février, plusieurs médecins et membres de l’ASBL prendront la parole pour sensibiliser à l’épilepsie et faire le point sur la situation actuelle au niveau de la prise en charge.
Rendez-vous est donné à 14 h à l’amphithéâtre du CHL. Les inscriptions, gratuites, se font en ligne sur https://www.chl.lu/fr/