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[BGL Ligue] Pétange pense pratique


Akil Momade l’a bien compris, il y a du travail. (photo Melanie Maps)

Akil Momade, nouveau coach de Pétange, vise surtout la saison prochaine pour travailler concrètement. D’ici là, c’est pragmatisme et rien d’autre : il y a un club à sauver.

Ancien scout à succès pour le Sporting Portugal, le nouveau coach du Titus Pétange parlait pour la première fois officiellement au pays. L’état des lieux : les six prochains mois doivent servir à préparer la suite… en évitant la relégation au club.

Vous avez débarqué dans le club en tant que directeur général, avant d’être propulsé entraîneur. Aviez-vous envie de retrouver le terrain après vos lointaines expériences lusitaniennes ou auriez-vous préféré éviter ?

Akil Momade : Le profil de coach qu’on recherchait était celui d’un homme capable d’investir dans les jeunes en commençant par les faire monter chez nous avant même de penser les envoyer à l’étranger parce qu’on en est loin.

Et en ce moment, l’ambition, c’est de mener à bien la phase de transition parce que le projet, le vrai projet, ne débutera vraiment que la saison prochaine. Là, on commence seulement à préparer la suite.

Quel est le boulot, sur les prochaines semaines ?

L’objectif, c’est de se maintenir et on veut voir une amélioration d’un point de vue footballistique, parce qu’on a quand même perdu beaucoup de matches, en fin d’année. Bien sûr, comme tous les entraîneurs, je rêverais de jouer bien et d’avoir des résultats. Mais à l’heure actuelle, ce sont surtout les points qui m’intéressent. J’aimerais un jeu fait de combinaisons, mais pour cette reprise, on sera surtout pragmatique.

Cela ne sert à rien d’avoir du potentiel chez nos jeunes si on ne les entraîne pas bien

Vous avez longtemps officié comme recruteur du Sporting. Est-ce que vos principes viennent de l’école de foot du club lisboète ?

Bien sûr, mais on va y aller étape par étape. Le Sporting, c’est un club qui a l’obligation de gagner et qui a toutes les conditions réunies pour le faire. C’est très loin de notre réalité à Pétange. Nous, on a d’abord besoin de qualité chez les entraîneurs de jeunes, dans la formation.

Cela ne sert à rien d’avoir du potentiel chez nos jeunes si on ne les entraîne pas bien. De la qualité, j’en vois beaucoup. Mais aujourd’hui, on est surtout sur le «process». Là, il y a beaucoup de choses à faire. Et on devra aussi, au niveau investissements, se rendre compte que la qualité, cela coûte cher.

Faut-il comprendre que le Titus, la saison prochaine, retrouvera un budget un peu plus costaud pour se battre sur le marché des transferts?

(Il sourit) Bien sûr qu’on aimerait pouvoir mettre plus d’argent. Mais pour ça, vous devez demander au président.

Restons sur le sportif alors : vous avez perdu Kai Merk, parti à Dudelange cet hiver. Un gros souci ?

Cela devra passer par des solutions internes. Mais notre principal souci, c’est qu’on a hérité d’un effectif déséquilibré avec peu de défenseurs et des postes pas assez pourvus. Cela, avec la règle qui nous contraint à ne pouvoir recruter que deux joueurs, on n’a pas pu y remédier, donc mon boulot à l’heure actuelle, c’est surtout d’adapter des joueurs à d’autres postes que le leur.

Votre ressenti sur la période des matches amicaux ?

On en a fait beaucoup, presque tous contre des adversaires mieux lotis que nous au classement, parce que cela avait été prévu comme ça. Mais ça m’allait : j’aime affronter des équipes plus fortes, c’est comme ça que les joueurs apprennent. Mais le fait est qu’on en a battu qu’un, de ces adversaires, et que l’évidence, c’est qu’on devra se battre pour arracher ce maintien.

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