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La France et l’Indonésie proches d’un accord pour le rapatriement de Serge Atlaoui


L'artisan soudeur, père de quatre enfants, s'est toujours défendu d'être un trafiquant de drogue. (Photo : afp)

Emprisonné depuis 2005 en Indonésie, où il a été condamné à mort pour un trafic de drogue qu’il nie, Serge Atlaoui pourrait bien voir revoir prochainement son pays natal. La France a accepté 90 % des conditions posées par l’Indonésie pour le transférer. Les discussions devraient se conclure en février.

Serge Atlaoui, incarcéré en Indonésie depuis près de 20 ans pour avoir supposément dirigé une usine d’ecstasy, pourrait bientôt être transféré en France. Le gouvernement indonésien a posé plusieurs conditions le transfert du Lorrain, notamment la reconnaissance par la France de la condamnation à mort prononcée par la justice indonésienne. « La France a accepté presque 90 % des conditions. Ils ont expliqué ce que le gouvernement français fera s’il est transféré », a déclaré Mahendra Siregar à la presse à Jakarta vendredi.

L’état de santé de Serge Atlaoui se détériore

« Étant donné la détérioration de l’état de santé de Serge Atlaoui, une considération humanitaire pour son retour immédiat serait appréciée », avait déclaré le numéro deux de l’ambassade de France en Indonésie, Laurent Legodec, cité dans un communiqué à l’issue d’une réunion entre représentants des deux pays.

Une réduction de peine en France ?

En cas de transfèrement, la France prendra en charge la réhabilitation d’Atlaoui et pourra envisager une réduction de peine. Selon la législation française, le crime d’Atlaoui serait puni d’un maximum de 30 ans de prison. Compte tenu de ses 20 années déjà purgées, il pourrait voir sa peine réduite. « Etant donné la détérioration de l’état de santé de Serge Atlaoui, une considération humanitaire pour son retour immédiat serait appréciée », a déclaré le numéro deux de l’ambassade de France en Indonésie, Laurent Legodec

Les discussions finales incluent la signature d’un accord entre le ministre français de la Justice et le ministre indonésien de la Coordination pour les droits humains. Si tout se passe comme prévu, l’accord pourrait être validé dès février. Auparavant, ses demandes de grâce avaient été systématiquement refusées par l’Indonésie.

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