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Gaza : des négociations au stade final


Les familles des otages espèrent un dénouement heureux. (Photo : afp)

Après 15 mois de guerre à Gaza, un accord sur les otages pourrait être trouvé entre le Hamas et Israël.

Le Qatar a affirmé mardi qu’un accord de cessez-le-feu à Gaza pourrait être conclu «très bientôt», les négociations étant «au stade final», après 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien. À une semaine de l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, les négociations indirectes se sont intensifiées à Doha en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus à Gaza depuis l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.

«La balle est dans le camp du Hamas. Si le Hamas l’accepte, l’accord est prêt à être conclu et mis en œuvre», a fait savoir le secrétaire d’État américain Antony Blinken. Le Qatar, principal pays médiateur avec les États-Unis et l’Égypte, a déclaré que les négociations étaient «au stade final», les «principaux problèmes» ayant été réglés. «Nous espérons que cela mènera à un accord très bientôt», a dit un porte-parole de la diplomatie qatarie. Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant la première phase de l’accord de cessez-le-feu, en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël.

Ils seraient libérés «par groupes, en commençant par les enfants et les femmes», selon l’une d’elles. Israël multiple entretemps les frappes à travers la bande de Gaza, notamment à Deir al-Balah (centre), à Rafah (sud) et à Gaza-ville (nord), où au moins 18 personnes, dont des enfants, ont été tuées, selon les secours locaux.

À l’approche du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le 20 janvier, la pression internationale s’est accrue pour un cessez-le-feu associé à la libération des 94 otages toujours retenus à Gaza, dont 34 sont morts selon l’armée israélienne. Donald Trump a promis «l’enfer» à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour au pouvoir.