Marie Schreiber est revenue sur sa course rendue difficile à cause du refroidissement dont elle souffre.
Dans l’aire d’arrivée, malgré le bruit des karchers maniés par les mécaniciens chargés de procéder aux lavages des vélos, impossible de rater la quinte de toux qui poursuit Marie Schreiber. La Luxembourgeoise fait contre mauvaise fortune bon cœur et sourit à son entourage.
Comment vous sentez-vous ?
Marie Schreiber : Je suis malade. Malade et fatiguée. C’était déjà le cas jeudi (à Gavere où elle a fini neuvième). Je pensais que cela irait un peu mieux, mais ce n’était pas le cas. C’était très froid. S’il avait fait quelques degrés de plus, alors cela se serait mieux passé. Pendant les vingt premières minutes, c’était bien. Mais après deux tours et demi, c’était moins bon. Ensuite, j’ai subi la course vu mon état physique. Je me sens fatiguée. Je n’ai pas la même sensation que ces dernières semaines. Avant de prendre le départ ici à Besançon, je savais que cela pouvait être top ou flop, c’était plutôt flop (elle rit). Mais je ne voulais pas abandonner, je voulais juste finir. Et marquer des points. Je suis allée un peu plus doucement dans les deux derniers tours, mais j’avais mal au niveau des bronches. Je ne peux pas être déçue. Avec les circonstances, j’ai fait du mieux possible.
Dans le premier tour, on vous a vu glisser alors que vous étiez en tête…
Oui, c’était pour les spectateurs (rires). Je ne me suis pas fait mal, c’est le plus important. Le parcours était juste très glissant.
Moralement, comment vous sentez-vous ?
Le moral reste bon, car je sais pourquoi je n’étais pas au top aujourd’hui à Besançon. Je vais prendre désormais quelques jours pour récupérer jusqu’à la prochaine manche, dimanche à Termonde.
La Coupe du monde reste votre objectif ?
Oui, j’ai perdu quelques points ici, mais je ne suis qu’à quatre points de Zoe (Backstedt). Ce n’est pas beaucoup. Il reste quatre manches. C’est aussi pour ça que je voulais finir cette manche.
Après votre récent succès à Hulst, vous avez encore des retours ?
Avec la succession des courses, c’est difficile d’y songer et d’apprécier. J’aurai un peu plus de temps prochainement. Mais je sens que cela a marqué le public. On m’encourage beaucoup plus, ce qui est bien.