Selon un rapport d’Eurostat, en 2019, le Grand-Duché figurait en troisième position des pays ayant un taux de consommation excessive d’alcool en Europe.
À l’approche des fêtes de fin d’année, le ministère de la Santé lance une campagne de sensibilisation face aux risques liés à la consommation excessive d’alcool. Cette année, l’OMS a exhorté les pays européens à repenser la place de l’alcool dans la société. D’après l’Organisation mondiale de la Santé, en Europe, un décès sur onze est lié à l’alcool. En effet, en plus du risque pour la santé des individus, une consommation excessive d’alcool peut entraîner une certaine instabilité émotionnelle : blessures, violences, accidents, dépressions, traumatismes ou problèmes de santé mentale. L’alcool est à l’origine de 60 affections médicales dont certains cancers comme la bouche, le pharynx, le larynx, l’œsophage, du foie, du sein ou du cancer colorectal.
Au Luxembourg, le problème est bien connu. Selon un rapport d’Eurostat, en 2019, le Grand-Duché figurait en troisième position des pays ayant un taux de consommation excessive d’alcool en Europe. D’après cette analyse, environ 34,3 % des habitants indiquent boire excessivement au moins une fois par semaine. Une autre étude de l’European Health Interview Survey datant de 2019 indique que dans le pays, 43 % de la population de plus de 15 ans consomme de manière hebdomadaire de l’alcool et presque 9 % au quotidien. Enfin, un autre rapport montre que la moitié des jeunes âgés entre 11 et 18 ans (42,7 %) ont déjà consommé de l’alcool au cours de leur vie.
Face à cette situation, la campagne lancée par le ministère de la Santé vise à «dénormaliser» la consommation d’alcool.
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