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L’université s’intéresse à l’éthique numérique


Cette nouvelle entité commencera ses activités le 1er janvier prochain. (Photo: archives editpress/julien garroy)

À compter de l’année prochaine, l’Université de Luxembourg lancera un nouvel institut d’éthique numérique pour offrir expertises et formations aux chercheurs, entreprises et politiques sur les défis des nouvelles technologies.

Big data, intelligence artificielle, agents conversationnels, blockchain, réalité augmentée… Les dernières technologies bouleversent déjà notre quotidien et vont continuer à évoluer, modifiant constamment notre rapport au monde. Mais derrière certaines avancées se cachent aussi beaucoup de problématiques impactant l’économie, la société ou encore la culture. Si les atteintes à la vie privée sont déjà bien connues des internautes, d’autres sujets apparaissent chaque jour et questionnent la légitimité de toutes ces évolutions, notamment dans le domaine de la transparence ou de la santé.

Pour apporter un début de compréhension, l’Université de Luxembourg lance donc un nouvel institut dédié à l’éthique numérique. Dès le 1er janvier 2025, l’University of Luxembourg Institute for Digital Ethics (ULIDE) offrira un espace de réflexion aux défis éthiques, sociaux et sociétaux posés par la transformation numérique. Ce pôle interdisciplinaire apportera une expertise scientifique, des recommandations stratégiques ainsi que des formations aux chercheurs mais aussi aux décideurs politiques et aux entreprises.

Par ses recherches, l’ULIDE espère ainsi fournir une orientation nationale sur les implications éthiques et sociétales de la numérisation grâce à des travaux alimentés par l’université elle-même mais aussi par des collaborateurs nationaux et internationaux. Dès l’année prochaine, l’institut commencera à recruter des talents, chercheurs et doctorants afin de lancer les premières réflexions. «Avec le temps, l’institut contribuera à positionner le Luxembourg à l’avant-garde de la transformation numérique éthique», affirme le professeur Georg Mein, ancien doyen de la Faculté des Sciences Humaines, des Sciences de l’Éducation et des Sciences Sociales, qui assurera la direction de cette nouvelle entité.