De retour de stage, Loïc Bettendorff est reparti sur ses bases habituelles.
En regardant la liste de départ de cette épreuve, on pouvait cocher le nom du coureur de l’armée luxembourgeoise et du CT Atertdaul Loïc Bettendorff comme le grand favori de la course.
Mais il fallait d’abord voir comment il allait digérer ses 15 jours de stage sous le soleil espagnol. Et surtout comment il allait se débrouiller sur le terrain boueux de la course organisée par le Tooltime. Une boue très profonde et très collante, qui s’est creusée un peu plus au fil des tours.
Noa Berton aura tenté de tenir la roue du champion national, mais Loïc Bettendorff était tout simplement au-dessus du lot. Lui qui prépare sa nouvelle saison au sein de l’équipe autrichienne Hrinkow Advarics : «Je suis vraiment motivé après une année 2024 un peu compliquée pour moi. Je me suis entraîné en Espagne les dernières semaines avec des amis et sous le soleil, ça fait du bien !», explique-t-il.
Et d’ajouter : «Le travail effectué sur route me permet d’être compétitif et de me présenter au départ dans de bonnes conditions au niveau de la résistance.» S’il sera au départ à Ettelbruck la semaine prochaine, il repartira en stage, cette fois avec son équipe pour une semaine. Et sera à nouveau aligné sur le cross d’Alzingen.
Des cross à l’étranger au programme
Mais on devrait également le retrouver au départ de cross à l’étranger : «Jempy Drucker m’a demandé si je voulais participer à des cross internationaux, ce sont de bonnes nouvelles pour moi !»
Derrière lui, on retrouve Noa Berton à plus d’une minute alors que le jeune triathlète David Lang se classe troisième. À la quatrième place, on retrouve le Français Enzo Chopineaux alors que Ken Conter, le plus grand rival de Bettendorff pour les championnats nationaux se classe cinquième.
Chez les dames, victoire de Maïté Barthels qui l’emporte devant Layla Barthels. Mais la gagnante n’était pas contente, car la course des dames a été arrêtée après trente minutes de course, alors qu’à l’international, les coureuses roulent 50 minutes, ce qui a déplu à la licenciée du CT Atertdaul.