Pour la sixième fois, une particularité luxembourgeoise figure sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Et une de plus ! En mars 2023, le Luxembourg avait officiellement demandé à l’Unesco de faire figurer, sur la «Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité», l’art de la construction en pierre sèche, savoirs et techniques.
La réponse vient d’être donnée, ce jeudi 5 décembre, lors de la 19e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco : la candidature multinationale est approuvée.
Après la procession dansante d’Echternach, l’art musical des sonneurs de trompe, la transhumance, l’abissage et la maïeutique, l’art de la construction en pierre sèche rejoint ainsi les cinq inscriptions du pays sur cette liste.
Il s’agit d’une candidature multiple, portée par la Croatie, Chypre, la France, la Grèce, l’Italie, la Slovénie, l’Espagne, la Suisse, Andorre, l’Autriche, la Belgique et l’Irlande.
La construction en pierre sèche est la pratique qui consiste à construire en pierre sans utiliser de mortier ou autre matériau liant.
Le Luxembourg constitue un haut lieu de ce savoir-faire dans la Grande Région. L’aménagement conséquent en pierre sèche des sentiers romantiques à travers les rochers du Mullerthal en est un exemple très rare dans son genre, mais il suffit de se promener le long de la Moselle pour apercevoir des murs en pierre sèche. Et il reste encore beaucoup à découvrir.
«En valorisant la construction en pierre sèche, se réjouit le ministère de la Culture, ce patrimoine immatériel rappelle non seulement les compétences techniques nécessaires à l’édification de ces structures durables, mais aussi leur rôle essentiel dans la préservation des paysages ruraux, la gestion des ressources naturelles et la promotion de la biodiversité»