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Concours : les raisons du report des épreuves d’aptitudes générales


Le report des épreuves a été signalé en juin. (photo archives Editpress)

Des tests nécessaires pour devenir fonctionnaire ont été repoussés, ce qui n’est pas sans conséquence.

C’est bien connu, nombre de Luxembourgeois ambitionnent de devenir fonctionnaire et rejoindre les quelque 32 800 employés de l’État, à la recherche d’un statut parfois plus enviable que dans le privé. Pour y parvenir, pas de secret. Ils doivent passer un examen-concours et l’obtenir.

Or cette année, les candidats à un concours de la fonction publique ont vu, mi-juin, les épreuves d’aptitude générale repoussées. Composée de quatre tests informatisés portant sur les raisonnements abstrait, verbal, numérique et sur l’exercice dit du bac à courrier électronique, cette épreuve doit impérativement être décrochée pour valider le concours.

Son report n’est pas sans conséquence puisque, cette année, pour les groupes de traitement A1 et A2 (les candidats titulaires respectivement d’un master et d’un bachelor), dix mois séparent les deux possibilités d’examen. «Quelles sont les raisons de ce report et quelles en sont les conséquences pour les candidats?», s’est enquis le député Yves Cruchten auprès du ministre de la Fonction publique, Serge Wilmes.

«Les épreuves (…) ont été reportées en raison d’un changement au niveau du fournisseur de certains tests psychométriques», lui a répondu le ministre de la Fonction publique. «Un tel changement nécessite des développements, d’une part, de la part du prestataire afin de garantir la fiabilité et la validité d’un test psychométrique et, d’autre part, des développements du système de gestion informatique des épreuves», a-t-il poursuivi. Un changement de prestataire nécessaire, s’est-il justifié, «pour garantir la qualité et la fiabilité des tests psychométriques».

Ce report, s’il a bien empêché des candidats de postuler pour des postes de fonctionnaire (à moins qu’ils ne figurent sur une liste de réserve), ne les a toutefois pas bloqués pour prétendre à ceux d’employé de l’État. Et s’ils ont été recrutés, ce statut «n’empêche pas une admission au stage ultérieure dès qu’ils auront réussi à l’examen-concours», conclut le ministre.

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