OGBL et LCGB continuent de multiplier les entrevues avec les partis politiques siégeant dans l’opposition, avec pour objectif d’étoffer le front contre le gouvernement, accusé de ne pas respecter les grands principes du modèle social luxembourgeois.
Après le LSAP et déi Lénk, les deux syndicats ont pu échanger avec déi gréng. Ils ont constat ensemble que «le gouvernement, aussi bien sur la forme que sur le fond, tente d’affaiblir le rôle des syndicats en refusant un véritable dialogue et en n’affichant pas clairement ses intentions en ce qui concerne le rôle que devrait jouer à l’avenir les syndicats au Luxembourg».
«Le LCGB, l’OGBL et déi gréng affirment leur engagement commun pour la défense des acquis sociaux et du modèle social luxembourgeois et insistent sur le respect du rôle historique des syndicats dans le modèle social luxembourgeois», souligne un communiqué de presse.
Les critiques concernent les cavaliers seuls du ministre du Travail, Georges Mischo, sur le changement du cadre légal sur les conventions collectives et l’extension du travail dominical. Le camp syndical déplore avoir été mis devant le fait accompli. L’autre grand point de critique concerne la réforme envisagée du système des pensions.
«Face aux multiples dangers qui pèsent sur le modèle social luxembourgeois, toutes les forces progressistes doivent s’unir et faire front commun», soulignaient OGBL et LCGB à la sortie de leur réunion avec déi Lénk.
Avec le LSAP, les deux syndicats avaient appelé à mettre fin à la «politique du chaos» menée par le gouvernement CSV-DP.