L’ONU a réitéré mardi son appel à un « cessez-le-feu permanent » au Liban, en Israël et à Gaza, alors qu’une trêve pourrait être annoncée entre Israël et le Hezbollah.
« Le seul moyen de mettre fin aux souffrances des peuples de tous les côtés est un cessez-le-feu permanent et immédiat sur tous les fronts au Liban, en Israël et à Gaza », a déclaré à la presse à Genève Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Le cabinet de sécurité israélien doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu après deux mois de guerre contre le Hezbollah au Liban, tandis que les États-Unis ont évoqué un accord proche, tout en appelant à la prudence.
Le porte-parole a ajouté que Volker Türk, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, était « gravement préoccupé par l’escalade » du conflit au Liban.
Il a souligné qu’au moins 97 personnes avaient été tuées dans des frappes aériennes israéliennes entre le 22 et le 24 novembre, dont huit enfants et 19 femmes.
« Ce sont de nouvelles indications de la brutalité de cette guerre contre les civils », a-t-il affirmé.
Cela « soulève de graves inquiétudes quant au respect des principes de proportionnalité, de distinction et de nécessité », a souligné Laurence.
L’action militaire israélienne au Liban, qui vise le mouvement islamiste libanais soutenu par l’Iran, fait suite à près d’un an de bombardements du territoire israélien par le Hezbollah.
Laurence a rappelé que le Hezbollah continuait de tirer des roquettes sur Israël, faisant des victimes civiles.
« La plupart de ces tirs de roquettes sont aveugles par nature », provoquant « le déplacement de nombreux civils israéliens, ce qui est inacceptable », a insisté le porte-parole.