À l’occasion de la journée mondiale des Transports durables, ce mardi 26 novembre, les CFL font le point sur leurs réalisations passées et à venir.
Les Nations unies, qui ont fait du 26 novembre la journée mondiale des Transports durables indiquent que le recours plus important aux transports publics permet de réduire jusqu’à 2,2 tonnes d’émissions de carbone par an et par personne.
Une information que les CFL complètent : «moyen de transport le plus respectueux de l’environnement utilisé par 28,7 millions de clients et de clientes (…) en 2023, le train des CFL constitue, plus que jamais, l’épine dorsale des transports publics au Luxembourg et dans les régions frontalières».
Prônant une approche multimodale de la mobilité, les CFL investissent constamment, indiquent-ils encore par voie de communiqué. Leurs objectifs : répondre aux besoins de leurs clients, anticiper la mobilité du futur et contribuer aux efforts de décarbonation du secteur du transport. D’ailleurs, depuis 2008, les trains voyageurs sont alimentés en électricité provenant de sources 100 % renouvelables.
De nouveaux trains pour les CFL
L’achat d’électricité verte
Les CFL ont ainsi mis en place des P+R accueillant des panneaux photovoltaïques. Au P+R de Rodange, par exemple, l’installation de 1 000 m² permet de réinjecter en moyenne 200 000 kWh par an dans le réseau électrique, soit 45 tonnes de CO2 épargnées. Il est aussi prévu qu’en 2025, un nouveau P+R de 389 places ouvre à Troisvierges, équipé également d’une installation photovoltaïque en toiture.
Par ailleurs, le groupe a franchi une nouvelle étape dans son approche en nouant un « power purchase agreement » (PPA) avec Enovos : «l’accord conclu jusqu’en 2030 porte en effet sur l’achat d’électricité verte produite dans une ferme solaire située en Rhénanie-Palatinat, afin de couvrir 15 % des besoins électriques des CFL et d’épargner 14 234 tonnes de CO2 par an», indique l’entreprise ferroviaire.
Autre solution pour tendre plus vers la durabilité, le transport ferroviaire de marchandises. Il consomme six fois moins d’énergie et émet neuf fois moins de CO2. «Grâce au report modal encouragé durablement par les CFL, plus de 86 000 camions ont pu être transférés de la route vers le rail via les activités de CFL intermodal. Soit plus de 115 000 tonnes de CO2 économisées, rien qu’en 2023», se vante le groupe.
À noter enfin l’achat par CFL cargo de 12 locomotives Traxx MS3, dont une partie est équipée d’une traction hybride, et qui, grâce à leur interopérabilité, peuvent franchir plusieurs frontières en Europe. Ce matériel roulant offre ainsi la possibilité de faire transiter des convois sur des longues distances sans devoir changer de locomotive.