La 29ᵉ conférence des Nations unies sur les changements climatiques s’est clôturée ce dimanche à Bakou en Azerbaïdjan.
Après des négociations que le gouvernement luxembourgeois juge « difficiles et laborieuses », les 195 pays présents à la COP29 ont trouvé un accord sur un nouvel objectif collectif de financement climatique. Ce dernier prévoit une enveloppe de 300 milliards de dollars d’ici à 2035 pour soutenir les pays en développement dans leurs efforts en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Un objectif ambitieux, car il dépasse les 115,9 milliards de dollars mobilisés par les pays développés en 2022 (chiffres de l’OCDE). « Cet accord a marqué le début d’une nouvelle ère pour le financement climatique international. Les pays développés ont non seulement triplé leurs engagements d’ici à 2035, ils ont également réussi à inviter d’autres pays comme la Chine et les États arabes du Golfe à contribuer à ces mêmes efforts. À Bakou, l’Union européenne unifiée a pris son rôle de leader en rassemblant beaucoup de pays en développement autour d’un projet commun afin de rendre possible cet accord », a souligné le ministre de l’Environnement, Serge Wilmes.
Malgré cette avancée, les pays présents à la COP n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur de nombreuses thématiques pourtant cruciales, comme la réduction globale des émissions et l’abandon progressif des énergies fossiles. Sans ces décisions, les efforts pour limiter le réchauffement mondial à 1,5 degré vont continuer l’année prochaine pour la COP30 au Brésil.
Le soutien du Luxembourg au financement climatique
À l’issue de la COP29, Serge Wilmes a annoncé que le Luxembourg soutiendra à hauteur de 320 millions le « financement climatique international » pour la période 2026-2030. Un engagement fort pour le pays. Pendant les deux semaines de cette conférence climatique, la délégation luxembourgeoise a pu rencontrer plusieurs partenaires internationaux dans le cadre d’échanges bilatéraux. Pour la première fois cette année, deux jeunes déléguées au climat ont pu participer à un programme spécifique et conseillé les membres de la délégation sur les priorités climatiques de la jeunesse.