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Vente de boules de Noël à Meisenthal : un nouveau système


Les visiteurs doivent d’abord passer par le « Pavillon », où ils reçoivent un numéro, pour ensuite accéder à la boutique. (Photo : Florian Chambon)

Ce jeudi 14 novembre a marqué le premier après-midi de vente des boules de Noël du Centre d’art verrier de Meisenthal, et notamment de « Kaktus », la dernière-née. Pour les visiteurs, il a fallu composer avec le nouveau système de file d’attente virtuelle.

Année après année, à Meisenthal, la commercialisation des boules de Noël est devenue indissociable de ces longues files d’attente qui sillonnent le Centre international d’art verrier.

«C’est peu l’image de notre succès ! On est très fier d’attirer ce volume de clientèle, mais on se devait d’améliorer son confort», commentait Yann Grienenberger, mardi.

«Cette organisation ne change pas grand-chose dans mon cas»

Ce jeudi 14 novembre, pour l’ouverture des ventes, le directeur du CIAV n’a cependant pas trop été dépaysé. À 13 h 30, malgré la mise en place du nouveau dispositif de file d’attente numérique, une queue s’étire du «Pavillon», récemment installé, jusqu’au-delà des grilles du site. Devant la boutique, des dizaines de visiteurs se massent.

Grégory sort tout juste de la bâtisse en bois. Après une heure de patience, il a obtenu sa place dans la fille d’attente virtuelle. Il est au numéro 264 – ce qui signifie que 263 personnes doivent passer avant lui. «J’ai vu sur le tableau que les numéros descendaient assez vite», rassure-t-il.

«Ça va se mettre en place»

Certains clients se dirigent vers le musée du verre ou vers le bistrot d’ici à ce qu’arrive leur tour, mais pas Grégory. «Je pense que ce nouveau système peut être pas mal pour ceux qui n’ont jamais visité, ça leur permet de s’occuper. Moi, je viens tous les ans, alors, j’avoue que cette organisation ne change pas grand-chose dans mon cas».

Aux caisses de la boutique, sac garni dans une main, canne dans l’autre, Franck fait partie des premiers à ressortir avec les boules tant convoitées. «J’ai pris la « Kaktus » en rouge», indique-t-il. Étant à mobilité réduite, cet habitué a bénéficié d’un accès prioritaire. «Il faut que les gens s’ordonnent, ça va se mettre en place», assure-t-il en regardant la file.

Quelques minutes plus tard, Nathalie quitte à son tour la boutique. «Je suis arrivée à dix heures moins le quart, donc j’ai quand même pas mal attendu!, rigole la Messine. J’aime bien ce système, même s’il est dommage que le temps d’attente ne soit pas indiqué. Enfin, on est davantage au sec qu’avant». C’est déjà ça.

Contactée, la communauté de communes du Pays de Bitche (gestionnaire du site) n’a pas souhaité communiquer sur le nombre de boules vendues en ce premier jour.

Florian Chambon
(Le Républicain Lorrain)