Le parquet français a requis mercredi cinq ans de prison dont deux ans ferme aménageables, et une peine d’inéligibilité de cinq ans à l’encontre de la cheffe de l’extrême droite Marine Le Pen, dans l’affaire des emplois fictifs des assistants parlementaires de son parti.
« Nous sommes ici dans une enceinte judiciaire et le droit s’applique à tous », a insisté le procureur, demandant que cette peine s’applique dès la condamnation, y compris si la triple candidate à la présidentielle fait appel, estimant de pas être comptable de ses « ambitions » politiques. Une amende de 300.000 euros a été requise à son encontre.