Leandro Barreiro n’a disputé que 11 minutes avec Benfica depuis la dernière trêve internationale, et celles-ci remontent au 19 octobre, la veille de sa blessure aux ischio-jambiers. Quel est son état de forme avant les réceptions cruciales de la Bulgarie et l’Irlande du Nord en Ligue des nations C?
Après le Feyenoord Rotterdam et le Bayern Munich en Ligue des champions, Leandro Barreiro a manqué dimanche un troisième sommet en 19 jours en ne figurant pas dans le groupe de Benfica pour affronter Porto en championnat. Sa défection lors du Clássico largement remporté (4-1) par les Aigles porte à six son nombre de forfaits consécutifs en club, et laisse forcément planer un doute sur l’état de forme dans lequel il s’est présenté à Lipperscheid, au camp de base des Rout Léiwen, lundi, un poil plus de trois semaines après sa lésion aux ischio-jambiers, survenue le dimanche 20 octobre.
Ce doute, Luc Holtz l’a en partie balayé jeudi dernier, à l’annonce de la liste des joueurs retenus pour ces deux «finales» de novembre contre la Bulgarie et l’Irlande du Nord. «Je l’ai eu au téléphone hier, relatait-il alors, et c’est une situation un peu difficile, car il dit qu’il se sent apte à rejouer. Malheureusement, Benfica le freine un peu, par précaution, je pense, pour éviter qu’il se re-blesse.» Rien, toutefois, «ne s’oppose à ce qu’il puisse jouer» dès demain face aux Bulgares, estimait le sélectionneur luxembourgeois avant que son staff médical n’ait ausculté le milieu de terrain aux 60 sélections (2 buts) : «Pour une telle blessure, il faut à peu près trois semaines, or le 15 novembre, cela en fera presque quatre.»
Reste que Barreiro, que Luc Holtz entend «gérer en bon père de famille» («on ne va forcer personne à jouer, c’est le joueur qui doit décider»), n’a depuis la trêve internationale d’octobre disputé que 11 minutes avec Benfica, et que celles-ci remontent au 19 octobre. Difficile, donc, de l’imaginer à 100 % pour la réception de la Bulgarie, 84e au classement FIFA (le Luxembourg est 89e). Mais en l’absence de Maxime Chanot, dont la passe d’armes avec le sélectionneur dure depuis dix jours désormais, et de ses 71 capes, le Luxembourg peut-il décemment se priver d’une pièce maîtresse supplémentaire?