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Paralympic Day : «Encore des efforts à faire» pour le handisport au Luxembourg


Les visiteurs pourront découvrir de nombreuses disciplines lors de cette journée ouverte au public de 10 h à 18 h.

Le Comité paralympique luxembourgeois organise ce samedi 9 novembre, la quatrième édition du Paralympic Day au Kirchberg. L’événement, ouvert à tous, a pour objectif de sensibiliser le public aux disciplines du handisport.

Les Jeux olympiques de Paris ont pendant quelques semaines donné une visibilité importante aux disciplines du handisport. Pour continuer cette sensibilisation du grand public, le Comité paralympique luxembourgeois organise une journée dédiée à la découverte de ces sports.

Mathis Finke, chargé de développement et de formation au sein du mouvement paralympique luxembourgeois, nous parle de la 4e édition du Paralympic Day.

La journée dédiée aux sports paralympiques aura lieu ce samedi au Rehazenter. Quel programme attend les visiteurs? 

Mathis Finke : Nous avons prévu de nombreuses activités pour tous les âges. L’idée est que toute personne, en situation de handicap ou non, vienne au Kirchberg pour découvrir les activités sportives paralympiques et d’autres disciplines handisports qui ne figurent pas aux JO.

L’objectif principal de cet événement est de sensibiliser le grand public à ces disciplines. En jouant au basket en fauteuil roulant, ou au volley assis, ils se mettent dans la peau d’un athlète paralympique. Ils voient ainsi comment ces sports sont adaptés aux personnes en situation de handicap.

Pendant cet événement, des fédérations ou des clubs luxembourgeois seront présents. Sont-ils nombreux dans le pays à proposer des disciplines adaptées aux personnes en situation de handicap?

Si je prends comme point de comparaison les pays étrangers, je dirais que cette adaptation au handisport ne s’est pas assez développée au Luxembourg. Sur le terrain, on remarque que les entraîneurs se posent beaucoup de questions sur cette adaptation. Notre but est de leur donner des réponses, car finalement c’est quelque chose qui n’est pas toujours difficile à mettre en place.

Avec la fédération de judo par exemple, nous avons réussi à organiser un projet inclusif permettant à des personnes en situation de handicap de s’entraîner dans le club avec des valides. Évidemment, notre mission dans le futur est d’augmenter le nombre de disciplines handisports. C’est un chemin très long qui demande beaucoup de ressources. Il est certain qu’il y a encore beaucoup d’efforts à faire.

Cette édition est particulière cette année, puisque Paris a accueilli en août dernier les Jeux paralympiques.

Nous espérons profiter de l’élan des Jeux. C’est pour cela que nous organisons, pour cette 4e édition, une session d’échanges avec le public de 13 h à 14 h. Des encadrants, des entraîneurs, des sportifs, des spectateurs viendront partager le récit de leur expérience aux Jeux de Paris. De plus, nous avons la chance cette année de compter sur la présence de Katrin Kohl, la spécialiste du sprint en fauteuil roulant.

Le sport paralympique se développe-t-il au Luxembourg?

Un peu plus d’une dizaine de sportifs réalisent des compétitions internationales dans environ sept disciplines différentes dans le pays. Nous avons également une équipe de basket qui joue en ligue nationale allemande (…).

Concernant les personnes qui pratiquent ces sports pour leurs loisirs, c’est très difficile à comptabiliser (…). Mais il est vrai que la médiatisation et la médaille historique de Tom Habscheid vont forcément permettre de développer ces sports.

Plus d’informations sur le site dédié.