Avant de recevoir la grande Croatie samedi à la Coque, la sélection nationale entame ce mercredi aujourd’hui chez l’autre favori du groupe, la République tchèque.
Onze mois après s’être qualifiés aux dépens des Lettons dont les larmes contrastaient avec la joie saisissante des Rout Léiwen, auteurs d’une spectaculaire remontada – défaite 32-25 lors de la manche aller à Valmiera, puis victoire 36-28 trois jours plus tard à la Coque – devant une salle en ébullition, Ben Weyer et ses équipiers entament, aujourd’hui à Prague, la phase 2 des qualifications pour l’Euro-2026. Avant d’accueillir, samedi, l’immense Croatie, l’épouvantail de ce groupe 5 qui reçoit demain les Belges, la sélection nationale va ferrailler avec l’autre favori de la poule, la République tchèque.
«Nous nous réjouissons de disputer cette campagne, indique le sélectionneur Maik Handschke. Maintenant, il y a deux gros morceaux dès le début avec la République tchèque et la Croatie. Nous sommes réalistes et savons quelles sont nos chances. Mais nous voulons convaincre en tant qu’équipe et montrer que nous continuons à progresser.» Ses hommes ont une première occasion de confirmer leurs progrès face aux Tchèques donc, plus athlétiques et plus physiques et qui se sont qualifiés en mai dernier pour la phase finale du Mondial-2025 contrairement aux Israéliens, tombeurs des Luxembourgeois au 1er tour en janvier, mais éliminés au cours du suivant par les Slovaques.
Préparer la Belgique
C’est dire l’ampleur de la tâche qui attend les handballeurs du Grand-Duché. «L’un des gardiens joue à Kiel en Allemagne (NDLR : Tomas Mrkva), beaucoup de joueurs évoluent aussi en deuxième division et d’autres dans des clubs engagés en Ligue des champions. C’est une équipe au-dessus de nous, on sait que ça va être difficile. Mais il faut faire de notre mieux et prendre le plus de points positifs de ces deux matches en vue de ceux contre la Belgique, un adversaire du même niveau que le nôtre», explique l’arrière Léon Biel.
«Nous voulons tirer des enseignements de ces deux rencontres, car nos matches les plus importants en termes de résultats seront ceux face à la Belgique, abonde le sélectionneur allemand. Nous les considérons comme une préparation. Bien sûr, nous voulons paraître aussi bons que possible, mais pour nous, une telle compétition est une expérience. Et je pense qu’une jeune équipe apprend beaucoup de ce genre de match.» Et le demi-centre Raphaël Guden de surenchérir : «La pression n’est pas sur nos épaules. Et puis ces matches vont plus nous apporter que deux semaines d’entraînement, donc ça va nous pousser à encore plus aller de l’avant en tant qu’équipe.»
Notre objectif est d’éviter la relégation
Si les deux premières places semblent inatteignables, la troisième, qui pourrait être qualificative puisque les quatre meilleurs troisièmes des huit groupes verront également la phase finale au début de l’année 2026 en Scandinavie, paraît quant à elle envisageable. Dans ce sens et selon toute vraisemblance, le Luxembourg devrait batailler avec la Belgique pour l’obtention de celle-ci. Une nation que les Rout Léiwen ont affrontée à plusieurs reprises en amical ces dernières années et dont le niveau est plus ou moins similaire à celui de la bande de Maik Handschke. Ainsi, la double confrontation face aux Red Wolves en mars prochain sera d’une importance capitale.
«Lors de la dernière campagne de qualifications (NDLR : pour l’Euro-2024), nous avons terminé parmi les plus mauvais quatrièmes et nous avons dû disputer cette étape de relégation contre la Lettonie. Cette fois-ci, notre objectif est d’éviter que cela se reproduise. Si nous gagnons un match face à la Belgique, nous devrions être en mesure d’y parvenir, souligne l’ancien directeur technique national. Mais au classement final, nous voulons aussi nous placer devant la Belgique. C’est mon ambition et celle de l’équipe.» Le rendez-vous est pris.