Dos au mur après avoir été respectivement battus par le Partizan Belgrade et le Motor Zaporijjia lors du 2e tour aller de l’European Cup, Berchemois et Eschois visent un rebond ce week-end.
Pour Berchem, la configuration est exactement la même qu’il y a trois ans. Pour le champion national, de nouveau défait de 11 buts à l’aller (35-24) voici une semaine au Sportski Centar Vozdovac, l’antre des Serbes du Partizan Belgrade, dans une ambiance nettement moins «chaude» que celle, impressionnante, vécue le 16 octobre 2021, il n’existe – sauf véritable miracle – pratiquement aucune chance de le voir rallier le 3e tour. La faute à ce large revers subi en Serbie, où après avoir fait jeu égal avec les locaux une quinzaine de minutes durant, les partenaires de Ben Weyer ont encaissé un terrible 9-0.
Irrémédiable pour espérer quoi que ce soit devant une équipe du standing du Partizan qui, rappelons-le, marche sur l’eau depuis la reprise. «En championnat, ils ont gagné face à Vojvodina, le tenant du titre depuis dix ans, qui a perdu de quatre buts mardi contre Kiel (en European League), l’une des meilleures équipes d’Europe», illustrait en marge de la première manche l’entraîneur du HCB, Marko Stupar, qui a lui-même défendu les couleurs du club serbe. Samedi à Crauthem, il s’agira donc de sauver l’honneur, comme l’avaient fait à l’époque les Berchemois, vainqueurs au retour.
Un long périple
Le lendemain, Esch, vaincu de six buts le week-end dernier devant son public (26-32), un écart qui aurait pu être moins conséquent sans un ultime arrêt de Chudinov et une dernière réalisation de Kotiuk sur le gong, va tenter de refaire son handicap dans la Chemkostav Arena de Michalovce, en Slovaquie, où le HC Motor Zaporijjia joue ses rencontres européennes en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et où il avait éliminé Käerjeng au même stade de la compétition l’an dernier.
Là aussi, la mission s’annonce compliquée pour les Eschois, arrivés sur place vendredi après un long périple commencé très tôt dans la matinée par un vol en direction de la Pologne avant d’effectuer les 320 derniers kilomètres en bus. Il faut dire que le Motor domine outrageusement son championnat – c’est peu de le dire – et, bien que les heures de gloire de la formation ukrainienne sur la scène continentale soient désormais de l’histoire ancienne, reste un adversaire redoutable. D’autant que le dernier lauréat de la Coupe de Luxembourg n’est pas épargné par les pépins physiques en tout genre.
Samedi 18 h 30 : Berchem – Partizan Belgrade
Dimanche 18 h : HC Motor Zaporijjia – Esch