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[Handball] Les Rout Léiwinnen veulent retrouver le goût de la victoire


Jennifer Zuk (ici en amical il y a quelques semaines contre la Belgique) et ses copines vont avoir deux opportunités de briser la série noire qui dure depuis cinq ans. (Photo Luis Mangorrinha)

Privée de succès depuis 2019, la sélection nationale féminine espère enfin exulter ce week-end en Italie à l’occasion de la phase 1 des qualifications pour le Mondial-2025.

Cinq ans sans remporter la moindre rencontre, c’est long. Et ce n’est pas Joy Wirtz, de retour en sélection après trois années d’absence, qui dira le contraire. «Plus nous perdons de matches, plus la pression augmente, explique l’arrière du HB Dudelange. Nous avons accumulé de l’expérience, mais aussi tiré des leçons de ces défaites, et maintenant nous voulons enfin montrer ce dont nous sommes capables.» La dernière victoire en date toutes compétitions confondues ? Le 31 mai 2019 contre la Finlande (27-24) à Véria, en Grèce, à l’occasion du 1er tour des qualifications pour l’Euro-2020.

Depuis, les Rout Léiwinnen ont enchaîné les revers. Certains plus que logiques devant des nations d’un calibre nettement supérieur, comme récemment face à la Suède, l’Islande ou encore les îles Féroé, d’autres plus frustrants, à l’image de celui concédé en 2021 à Pristina, au Kosovo, contre Chypre dans le cadre du 1er tour des qualifications pour l’Euro-2022 alors qu’il n’avait pas manqué grand-chose pour faire pencher la balance en leur faveur (19-21).

La Bulgarie plus accessible

À Chieti, en Italie, où elles disputent ce week-end la phase 1 des qualifications pour le Mondial-2025 sous la forme d’un minitournoi aux côtés du pays hôte et des Bulgares, les équipières de Tina Welter auront deux opportunités de briser cette série noire. «Comme nous, l’Italie et la Bulgarie ont souffert au cours de leurs récentes campagnes, mais nous ne pouvons pas vraiment nous baser là-dessus, indique Michel Scheuren. Je pense tout de même que nous sommes meilleurs que la Bulgarie au niveau du jeu, mais elles sont plus fortes physiquement.»

Et le sélectionneur de poursuivre : «Le match de samedi face aux Bulgares ? Il me semble plus accessible que celui du lendemain contre l’Italie, qui est le favori (NDLR : seul le premier se qualifie pour la phase 2). Celui face aux Italiennes va nous permettre de voir comment on a évolué ces deux dernières années, parce qu’on avait pris une belle raclée en amical il y a deux ans. Même si, bien sûr, en deux ans, elles ont aussi connu des changements. On s’attend à un handball différent.»

«La pression sera certainement plus importante contre la Bulgarie que contre l’Italie, parce que nous savons qu’il y a une réelle possibilité», abonde la capitaine. Avant de conclure : «Nous continuons de nous améliorer avec un effectif rajeuni, mais quand nous perdons, c’est difficile de s’en rendre compte. Je pense que c’est le bon moment de prouver que nous avons progressé. Je le répète, nous sommes meilleures que par le passé et nous voulons le montrer avec un résultat positif.» À vous de jouer, Mesdames.

Programme

Samedi 18 h : Luxembourg – Bulgarie

Dimanche 18 h 30 : Italie – Luxembourg