Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le ministre des Affaires intérieures, interpellé par la députée Taina Bofferding (LSAP), confirme le succès du déploiement renforcé de policiers pour lutter contre les mendiants dits agressifs. «Chacun peut s’en rendre compte en se promenant dans la capitale», estime-t-il.
Dans une interview accordée le 19 septembre à la radio 100,7, le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, avait clamé que le Luxembourg était «devenu plus sûr» depuis son entrée en fonction, à la mi-novembre 2023. Il avait également annoncé que «la mendicité agressive ne poserait plus de problèmes».
Ces propos sont rappelés par la députée Taina Bofferding (LSAP) dans une question parlementaire. Elle voulait prendre connaissance des chiffres sur lesquels le ministre chrétien-social se basait pour faire les affirmations précitées.
Dans sa réponse, Léon Gloden livre très peu de chiffres, mais répète que «l’augmentation de la présence policière en général a entraîné un recul significatif de la mendicité dite agressive. Chacun peut s’en rendre compte en se promenant dans la capitale».
Il précise toutefois que depuis le début de l’année, la police a établi 12 rapports en lien avec la mendicité agressive, dont 11 à Luxembourg et un autre à Esch-sur-Alzette.
Le ministre en charge de la Sécurité intérieure tient aussi à préciser que la police locale «n’a pas été instaurée pour lutter contre la mendicité agressive, mais pour assurer en général une présence sur le terrain dans un souci d’assurer la prévention dans le cadre de l’ordre public local».
Les recrutement et déploiement renforcé de policiers auraient permis d’«améliorer la sécurité et le sentiment de sécurité». «Cette perception m’est rapportée aussi bien par les citoyens et les commerçants que par la police», ajoute le ministre.
