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Oxford, ce chien qui traque les stupéfiants à la frontière luxembourgeoise


Oxford a prêté patte forte aux forces de l’ordre. (Photo : Yannick Pagliuchi)

Propice au trafic de produits stupéfiants, la zone transfrontalière fait, cette semaine, l’objet d’une opération zonale de contrôles. Dix gendarmes du peloton motorisé de Val de Briey ont opéré aux abords de la RN52. Les militaires ont pu compter sur le flair d’Oxford, labrador de la brigade ferroviaire des douanes de Metz.

Sagement couché dans le coffre ouvert du véhicule des douanes, brigade ferroviaire de Metz, Oxford attend l’ordre d’intervenir. Le labrador ne quitte pas du regard son maître occupé, à l’entrée du parking de la Plaine des jeux, à scruter les véhicules successivement sortis du flux de la RN52, sens Luxembourg-France.

À chacun son flair

Le repérage des véhicules susceptibles de transporter des produits stupéfiants revient aux gendarmes du peloton motorisé de Val de Briey. «Deux patrouilles sont positionnées en amont au niveau de Mont-Saint-Martin», détaille le capitaine Jérôme Galinier, patron de l’unité basée à Hatrize. «Les véhicules sélectionnés à l’occasion de cette opération zonale sont interceptés directement sur la RN52 et escortés jusqu’au parking de la Plaine des Jeux pour un contrôle approfondi.» Le dispositif mobilise une dizaine de gendarmes.

Des résidus de cannabis sur la banquette

Oxford vient d’entendre son nom. Il bondit du coffre pour rejoindre son maître en courant. L’expert humain des douanes a détecté bien plus qu’une forte odeur de cannabis dans la voiture ciblée par les militaires.

Sur la banquette arrière, il a repéré des résidus d’herbe de cannabis probablement tombés au moment de la confection d’un joint. Oxford et son flair entrent à leur tour en action. Le chien fait d’abord le tour de la voiture du fumeur présumé, truffe à quelques millimètres de la carrosserie.

Cette fois, c’est le maître qui ne lâche pas l’animal des yeux. «S’il trouve une cache avec des produits stupéfiants, il va gratter.» Bien que surexcité par l’odeur, Oxford ne marque pas. Ni à l’extérieur ni à l’intérieur du véhicule. Pour les gendarmes en revanche, le contrôle est positif. À l’image du test salivaire effectué sur le conducteur…

L’automobiliste ne sera pas le seul à faire l’objet de poursuites ultérieures ou d’amendes . En deux heures, les militaires ont relevé deux conduites sous l’emprise de stupéfiants, une conduite malgré un permis invalidé, deux défauts de contrôle technique et un pneu lisse. Au total, une quinzaine de véhicules et vingt-cinq personnes ont été contrôlées.

Yannick Pagliuchi
(Le Républicain Lorrain)

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