Du rose pour la vie

La course Broschtkriibslaf, contre le cancer du sein, se tiendra ce samedi, dès 10 h, dans le parc de Hesperange et dans les rues de Fentange. Comme chaque année, plus de 2 000 femmes sont attendues pour l’évènement, organisé par Europa Donna. Une course de solidarité avant tout, qui vise à sensibiliser le public à l’importance des activités physiques dans la prévention du cancer du sein, mais aussi à lancer une collecte de fonds pour soutenir les personnes concernées ainsi que leurs familles.

Des familles qui assistent bien souvent, impuissantes, à la détresse de leurs mères, sœurs ou grands-mères touchées par ce fléau. Depuis presque 40 ans, la campagne de sensibilisation «Octobre rose» vient nous rappeler à quel point il est important de se faire dépister. Rappelons que dans neuf cas sur dix, un cancer du sein peut être guéri s’il est détecté à un stade précoce.

Mais «Octobre rose», ce n’est pas que ça. C’est aussi de la joie. Un phare rose dans la nuit. L’espace de 31 jours, des milliers de femmes se réunissent et partagent leurs expériences. Créent une masse rose qui sillonne les rues. Prouvent que la vie ne s’arrête pas toujours après le diagnostic d’un cancer. Elles se soutiennent les unes et les autres, et diffusent un espoir pour toutes celles qui sont/seront touchées à leur tour par la maladie.

Plus que jamais, ce braqueur rose sur le cancer permet de faire avancer la recherche et reste un vrai accélérateur pour la cause. Il met aussi des visages sur la maladie. Des visages souvent fatigués, oui. Mais pour beaucoup, où le sourire domine. Des visages fiers, qui portent les traces du combat qu’ils ont mené. Et c’est ça aussi, la beauté d’«Octobre rose».

Alors mesdames, n’oubliez surtout pas : palpez-vous. Renseignez-vous sur les différents dépistages à faire, quel que soit votre âge. Les faits sont là : en moyenne au Luxembourg, pour 1 000 tests de dépistage par mammographie réalisés, 40 présentent des résultats anormaux. Parmi ces 40 dépistages jugés anormaux et à la suite d’examens complémentaires, sept cas de cancer sont avérés. Il est temps de faire baisser ce chiffre.