Chacune des quatre équipes de la partie haute du classement affronte une formation de la partie inférieure. Alors, logique respectée samedi ?
Les quatre écuries en tête du peloton vont toutes boucler cette semaine anglaise en Axa League par une opposition face à l’une des formations occupant les quatre dernières places du classement. Tour d’horizon.
Käerjeng – Dudelange
Vainqueur sans forcer à Diekirch jeudi, le HBD a, semble-t-il, digéré sa rocambolesque élimination vécue le week-end dernier en Italie dans la salle des Sardes de Sassari où il menait encore d’une longueur à 30 secondes de la sirène avec la possession en sa faveur. Ce douloureux souvenir derrière eux, les joueurs de la Forge du Sud, auteurs d’un 3/3 – comme les Berchemois –, se déplacent au Um Dribbel avec l’ambition de poursuivre leur sans-faute. Dans le camp adverse, la dynamique est nettement plus fragile. Dans une année de transition, Käerjeng, qui a décidé de miser sur certains de ses jeunes formés au club, cherche encore la formule magique. À la peine contre les grosses cylindrées du championnat, en témoignent leurs lourds revers concédés devant les Red Boys et le HCB, mais invaincus à domicile, les hommes de Zoran Radojevic seront-ils les premiers à faire chuter Dudelange et son jeu à cent à l’heure ?
Rumelange – Berchem
Surprenant tombeur de Diekirch, un concurrent direct pour le maintien, lors de la 1re journée alors qu’il n’avait pourtant que huit joueurs de champ inscrits sur la feuille de match, Rumelange a par la suite logiquement subi la loi d’Esch et des Red Boys avant de s’incliner et, il faut bien l’avouer, un peu à la surprise générale, dans les grandes largeurs sur le flambant neuf et magnifique parquet du Standard, une autre équipe qui vise la 6e et dernière place qualificative pour les play-offs. Trop perméables en défense et surtout, sans idées en attaque, les Rumelangeois, qui ont planté seulement 12 petits buts dans la capitale – de loin le pire total de la saison – reçoivent Berchem, lui qui a franchi sans encombre l’obstacle Käerjeng en milieu de semaine après avoir successivement balayé le promu et le CHEV. Pas le meilleur moyen pour se relever d’une telle claque donc, d’autant que le champion sortant dispose de la meilleure arrière-garde du pays avec 71 pions encaissés en trois rencontres.
Standard – Esch
Si on les a un temps crus capables de réaliser un nouveau come-back impensable mercredi, leur marque de fabrique lors de la précédente campagne devant ce même adversaire, les Eschois sont finalement tombés pour la première fois de la saison dans l’antre du rival, les Red Boys, au terme d’un duel spectaculaire. Trois jours plus tard, il sera intéressant de voir comment le groupe de Rajko Milosevic va réagir. Qui plus est à Bonnevoie face au Standard, tout juste auréolé de son premier succès. D’abord proches de créer une «petite» surprise à Käerjeng, les protégés de Lucas Duane ont confirmé leur qualité chez eux en éparpillant Rumelange jeudi grâce – entre autres – à une défense de fer et à des offensives rondement menées.
Red Boys – Diekirch
En clôture de la 5e journée, les Red Boys accueillent la lanterne rouge. Après avoir manqué leur entrée en matière à Dudelange en raison notamment d’une certaine fébrilité défensive, les Differdangeois ont depuis rectifié le tir. Sous l’impulsion de la montée en puissance de ses recrues Jean Louis, Ouzrour et Tako, parfaitement épaulés par les «anciens» Aillaud, Ballet, Rac et Semedo, pour ne citer qu’eux, Differdange s’est remis la tête à l’endroit et a visiblement trouvé son rythme de croisière en signant coup sur coup trois victoires convaincantes contre Käerjeng, Rumelange et Esch. Tout le contraire de Diekirch, la seule formation de l’élite à n’avoir pas encore gagné. En panne de confiance et avec la défense la plus poreuse du championnat, le CHEV risque de souffrir chez le vice-champion.