Trente-neuf ans après son premier défilé, la «papamobile» va faire son grand retour dans les rues de la capitale luxembourgeoise ce jeudi 26 septembre. Parcours, histoire : découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce mode de déplacement… peu commun.
La visite du pape François débute ce jeudi à 10 h, avec son arrivée à l’aéroport du Findel, où il sera accueilli par le couple grand-ducal et le Premier ministre, Luc Frieden. Après des cérémonies officielles au palais grand-ducal et au Cercle Cité, le souverain pontife procédera à un tour en «papamobile», dans les rues de la capitale.
Il sera accompagné du cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg et passera par les rues suivantes :
– Rue Chimay
– Boulevard Roosevelt
– Pont Adolphe (voies de tramway)
– Boulevard de la Pétrusse
– Rue Heinrich Heine
– Avenue de la Liberté (voies de tramway)
– Pont Adolphe (voies de tramway)
– Avenue Marie-Thérèse
Des perturbations ont d’ores et déjà été annoncées, notamment pour les transports en commun. La police grand-ducale recommande de favoriser les transports publics pour les déplacements vers le centre-ville.
L’histoire de la «papamobile»
Mais saviez-vous qu’il n’existe pas qu’un seul modèle de «papamobile» ? En effet, au fil des ans, de nombreux véhicules ont été transformés pour les besoins du souverain.
La première est apparue tout de suite après le Jubilé de 1976. Elle fut utilisée occasionnellement par le pape Paul VI, quand personne ne l’appelait encore «papamobile». Jean-Paul Iᵉʳ ne s’en servit jamais, tandis que Jean-Paul II refusa d’utiliser la sedia gestatoria (la chaise à porteurs) et préféra très vite employer la «papamobile». C’est d’ailleurs lui qui s’est déplacé avec ce véhicule le plus souvent, puisqu’il a voyagé dans 129 pays en 27 ans de mandat.
Le premier exemplaire fut donc la Toyota Land Cruiser, suivie par la Fiat Campagnola, associée hélas à l’attentat que subit Jean-Paul II à la place Saint-Pierre, le 13 mai 1981.
Immédiatement après l’attentat, le niveau de sécurité et de protection du Saint-Père a été relevé, de sorte que la «papamobile» se présenta dans une nouvelle version, blindée cette fois. On pouvait ainsi voir la Land Rover Santana et la Mercedes-Benz 230 GE qui, entrées en fonction respectivement en 1983 et en 1990, sont restées en service jusqu’en 2002. La première voiture électrique entre dans la flotte sous le mandat de Benoit XVI, avec sa Renault Kangoo.
Le pape François, quant à lui, se veut plus simpliste dans son choix et possède également une «papamobile» à hydrogène, une Toyota Mirai, offerte par le Japon.
En général, les voitures papales sont toutes similaires : blanches avec de la décoration dorée et une plaque d’immatriculation unique «SCV-1, qui signifie «Status Civitatis Vaticanae».
Découvrez, en images, quelques modèles de «papamobile» au fil des années :