Au XXIe siècle, seules deux équipes ont su se maintenir en BGL Ligue sans compter le moindre point après six journées. Le successeur de Sébastien Mazurier sur le banc de Mondercange aura fort à faire.
Du 14 février au 16 septembre : le mandat de Sébastien Mazurier sur le banc de Mondercange aura donc duré sept mois et deux jours. Le temps pour le technicien français, intronisé à la place de Samy Smaïli dont il était l’adjoint, de mener le FCM vers un maintien direct (12e) en BGL Ligue vers lequel il ne se dirigeait pas franchement à son arrivée (11 matches de suite sans victoire en championnat, 14e au classement), puis de connaître une terrible série de six défaites consécutives en ouverture de l’exercice 2024/2025, deux périodes entrecoupées d’un remaniement et un rajeunissement de l’effectif conséquents, ceci expliquant peut-être en partie cela.
Lundi, au lendemain d’un nouveau revers contre un concurrent direct, Bettembourg (0-2), survenu trois semaines après celui concédé à Hostert (2-1), un autre promu, Mazurier (43 ans) et Mondercange ont officialisé leur séparation «d’un commun accord», Marc Depienne assurant l’intérim. Jusqu’ici «T2», cet historique du club sera donc chargé de préparer le déplacement, toujours compliqué – mais qu’est-ce qui ne l’est pas, en ce moment? – au camping de Rosport dimanche. Voire la réception de l’insubmersible champion en titre, Differdange (6 victoires sans prendre de buts), mercredi prochain. On a connu meilleur programme pour raviver la flamme, mais l’espoir, en dépit de ces deux écueils imminents, reste permis pour le FCM.
25 % de chances de se maintenir?
Être dernier de BGL Ligue après six journées est souvent de mauvais augure, le FC Mondercange en sait d’ailleurs quelque chose, mais pas totalement rédhibitoire dans l’optique du maintien. Sans tenir compte des saisons 2020/2021 (interrompue) et 2021/2022, qui n’avaient débouché sur aucune relégation en raison de la pandémie de Covid-19, six des vingt dernières équipes ayant «tenté l’expérience» au XXIe siècle sont parvenues à se sauver en fin de saison. Soit un taux de réussite de 30 %, auquel n’a toutefois pas contribué Mondercange, tombé en PH en mai 2010 après avoir été lanterne rouge en septembre 2009.
Deux de ces six formations «miraculées» ne comptaient, comme le FCM cette année, aucun point après six matches, le Progrès en 2012/2013 et Rosport en 2015/2016. Encourageant… en partie seulement : aux remontadas niederkornoise et rosportoise, il convient d’opposer les descentes de Rumelange en 2004, Mamer en 2007, Canach en 2011, Hostert en 2012, Hamm en 2023 et Käerjeng en 2024, tous «fanny» au même stade de la saison. Deux clubs (à 0 point sur 18) sauvés, sur huit possibles, cela fait donc 25 % de chances de se maintenir pour Mondercange. Un ratio qui grimperait forcément en cas de résultat à la Party-Rent-Arena, dimanche.