Acteur des derniers championnats d’Europe où il s’est échappé dimanche à Hasselt, Arthur Kluckers revient à partir de mercredi sur le Skoda Tour de Luxembourg où il avait brillé en 2023.
Dimanche, Arthur Kluckers a crevé l’écran en intégrant l’échappée la plus importante des championnats d’Europe à Hasselt; Aux côtés de coureurs comme Mathieu Van der Poel, Mads Pedersen, ou Christophe Laporte, le Luxembourgeois a démontré de belles dispositions. Mercredi, il va enchaîner avec le Skoda Tour de Luxembourg, où il s’était montré à son avantage l’an passé (10e place au contre-la-montre et 11e place au classement général final). Le Luxembourgeois de 24 ans qui possède un contrat jusqu’en 2026 fait le point.
Quels sont vos sentiments après ces championnats d’Europe ?
Arthur Kluckers : C’était bien de se retrouver à l’avant, d’être actif. Cela m’a fait plaisir.
Ce final s’est passé comme vous l’aviez envisagé ?
Oui, c’était le plan d’être actif sur le circuit final. J’ai donc essayé de suivre les groupes. Une première fois dans le premier tour. Puis dans le dernier tour et cela a bien fonctionné.
Vous vous êtes surpris ?
Un peu quand même. Le fait de me retrouver devant, avec de tels noms, cela m’a un peu surpris. Je me sentais bien, alors j’ai tenté ma chance.
Cela vous donne des idées pour l’avenir ?
Oui, cela me donne confiance et ce type de courses me correspondent bien. C’est une direction dans laquelle je vais me diriger. Une course comme dimanche me convenait bien, même si je trouve qu’il aurait pu y avoir plus de bosses. Le parcours était dur mais plat.
Du coup, votre programme de courses risque de changer…
Oui, il faudra que je voie ça pour la saison prochaine lors des stages hivernaux. Je pense que les chronos, comme les classiques flandriennes, me conviennent et j’ai envie de progresser encore plus dans ce secteur. Il y a deux choses, il faut se placer et ensuite, il faut avoir les jambes (il rit).
Pour les saisons futures, j’aimerais continuer à me développer et me retrouver à l’avant des courses
Comment jugez-vous votre saison jusqu’ici ?
Pour moi, cela a été un peu plus compliqué qu’en 2023. Mais il faut dire que j’ai beaucoup travaillé pour l’équipe. À titre personnel, j’avais moins à penser à moi. Mais j’ai quand même des choses lorsque j’avais ma chance comme sur le ZLM Tour (cinquième du chrono et septième du classement général final). En début de saison, j’ai accumulé les grosses courses par étapes comme le Tour d’Algarve, Paris-Nice, le Tour de Romandie. C’était un beau programme et je suis relativement satisfait de ma saison. Mais pour les saisons futures, j’aimerais continuer à me développer et me retrouver à l’avant des courses.
Justement, on va vous voir à l’avant du Skoda Tour de Luxembourg ?
(Il rit) Je l’espère, après ce n’est jamais une certitude. Je pense que j’ai montré dimanche que la forme n’était pas mal. Donc je pense que je vais essayer d’être aux avant-postes. Après, c’est une course dure. Je pense que le parcours est plus dur que l’an passé. Le plateau est aussi très relevé avec Pedersen, Van der Poel. Il y a quand même de grands noms au départ. Je vais faire de mon mieux et on va voir ce que cela va donner.
Vous allez viser néanmoins une place au classement général ?
Non, je pense que l’objectif sera de placer Marco Brenner au général. J’aurai quand même des libertés, je pense. On verra comment la course se développe. C’est sûr que je vais essayer de rester devant. Je vais surtout essayer de m’appliquer pour le chrono. C’est mon objectif pour le Skoda Tour. C’est l’approche que j’avais eu l’an passé où j’avais essayé de ne pas perdre de temps les premiers jours. On fera un bilan après l’étape de Diekirch qui est la plus dure de cette édition.
Quelle sera la suite de votre saison ?
Ce sera le Münsterland Giro (3 octobre) puis Paris-Tours (6 octobre) et enfin le Chrono des Nations (13 octobre).