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La cheminée de la centrale à charbon de La Maxe est tombée


(Photo : Le Républicain Lorrain)

Les habitants de La Maxe, près de Metz, l’attendaient depuis 2015 et la fin de l’activité de la centrale à charbon. Ce dimanche 15 septembre à 9 h 30 précises, la cheminée de la centrale EDF à charbon a été dynamitée.

Les habitants de La Maxe, près de Metz, l’attendaient depuis 2015 et la fin de l’activité de la centrale à charbon. Ce dimanche 15 septembre à 9 h 30 précises, la cheminée de la centrale EDF à charbon a été dynamitée.

En quelques secondes, la cheminée est tombée, comme au ralenti et presque sans un bruit, et a été remplacée par un nuage de fumée. Quelques secondes pour un moment historique qui va transformer le paysage de La Maxe.

Le « semi-foudroyage » a été rendu possible grâce à des explosifs installés au pied de la cheminée pour créer un « cône de fragilité ». Comme prévu, elle est tombée, un peu comme un arbre, du côté est de l’emprise du site.

«Un repère qui tombe»

L’événement est ouvert au public, des accès spécifiques ont été prévus à proximité du site pour assister à la démolition, chemin du Pâtural : près de 300 personnes environ étaient présentes. Pour Simone, Maxoise de naissance, « c’est un repère qui tombe ».

Restrictions de circulation autour du site

Des restrictions de circulation ont été mises en place autour du site : fermeture de la voie verte Charles-le-Téméraire à proximité ; fermeture des accès à la centrale et au chemin du Pâtural, fermeture des voies d’accès à la commune de La Maxe, fermeture de la RM153B.

Sur l’A31, la circulation a été réduite à une voie, avec création d’un bouchon mobile au moment de l’explosion. Un périmètre de sécurité de 275 mètres a été mis en place sur l’emprise du site.

Ces mesures doivent être levées dès que les conditions le permettront.

Une manœuvre préparée en amont

La manœuvre était préparée depuis de longs mois, voire des années. Elle avait été plusieurs fois repoussée.

La centrale thermique, dont l’activité a commencé en 1971, a permis la production de 80 millions de mégawatts/heure. Une centaine de salariés y travaillait encore en 2015.