Accueil | Luxembourg | La Summerschool, un outil parmi d’autres

La Summerschool, un outil parmi d’autres


Cette année, ils seront 5 258 élèves à être épaulés pour entamer l’année scolaire du bon pied. (Photo : archives lq)

Le ministre Claude Meisch souligne le succès et l’importance de l’opération Summerschool avant la rentrée pour les élèves. D’autres projets pour réduire les inégalités scolaires sont prévues.

L’opération Summerschool est devenue un élément incontournable du paysage éducatif grand-ducal. En répondant à une question parlementaire de la députée Francine Closener (LSAP), le ministre Claude Meisch a souligné, via quelques données chiffrées, l’importance de l’utilisation de ce dispositif. En 2023, 4 940 inscriptions guidées avaient été notées. Cette année, ils seront 5 258 élèves à être épaulés pour entamer l’année scolaire du bon pied. Concernant les téléchargements des aides numériques, ils s’élèvent à 23 000 entre le 15 juillet et le 28 août. Le chiffre sera bien plus élevé dans une semaine !

Pour le ministre, le seul aperçu du nombre d’inscriptions d’élèves dans les activités guidées proposées dans le cadre des quatre dernières éditions de la Summerschool prouve que la «plus-value de cette offre est reconnue par un nombre important de membres de la communauté scolaire». Il ajoute qu’au-delà du recensement du nombre d’inscriptions, une première analyse sur les caractéristiques de la population scolaire participant aux activités guidées proposées dans le contexte de la Summerschool a été entamée. Francine Closener demandait si une évaluation de ce projet serait utile. Le ministre est d’accord avec cette vision. Il souligne que l’évaluation de la réforme de l’enseignement fondamental de 2009 est prévue par le programme gouvernemental 2023-2028 dans l’optique d’une éventuelle adaptation de la base légale.

Une évolution suivie de près

Cette évaluation portera, entre autres, sur le dispositif de l’appui pédagogique qui a été introduit avec l’entrée en vigueur de la loi modifiée du 6 février 2009 portant sur l’organisation de l’enseignement fondamental. Et de rassurer concernant l’évolution d’autres projets. «Le programme gouvernemental prévoit des actions et des développements dans le domaine de l’éducation qui seront mis en œuvre au cours de la législature», explique-t-il. «L’objectif est de permettre au système éducatif de rester en phase avec les enjeux et les défis de la société. Cette évolution sera suivie de près grâce à un accompagnement et une évaluation scientifique, afin de garantir une offre éducative de haute qualité qui contribuera à offrir les mêmes chances individuelles à chaque citoyen et à consolider la cohésion sociale et culturelle de notre société».

Et Claude Meisch de préciser, en répondant à une question de Francine Closener, les grandes lignes du programme gouvernemental au profit d’une réduction des inégalités scolaires : évaluation de la réforme de 2009 (adaptations nécessaires pour un meilleur fonctionnement de l’enseignement fondamental), alphabétisation parallèle en français et en allemand, garantie de l’accès à l’éducation précoce, aide aux devoirs à domicile, développement de l’offre scolaire, rapprochement entre l’éducation formelle et non formelle, renforcement de la coopération entre les différents acteurs scolaires et l’Office national de l’enfance (ONE).