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Schueberfouer : Charles Harry souhaite «continuer sur cette lancée»


Selon Charles Harry (au micro), le président de la fédération des forains, tout est fait pour que la foire reste accessible à tous.

Ce lundi 26 août, l’heure était déjà au premier bilan pour les forains de la Schueberfouer. Le moment d’évoquer également les futurs temps forts, et de revenir sur les détails à améliorer.

«Nous sommes ravis. Le premier week-end répond à nos attentes et à nos espoirs. La fidélité du public a été au rendez-vous.» Sourire aux lèvres, Charles Harry, le président de la Fédération nationale des commerçants forains, n’a pas caché sa joie, ce ludni matin, lors du premier bilan de l’édition 2024 de la Schueberfouer.

Accompagné de Patrick Goldschmidt, échevin en charge, entre autres, des fêtes et des marchés, il est revenu sur ce premier week-end d’ouverture, ses réussites, mais aussi ses imperfections.

«La pluie a entaché la journée de samedi, mais ce sont les aléas du métier», note-t-il. Malgré les récentes polémiques sur les tarifs exercés à la foire, il estime que les habitudes de consommation des visiteurs restent les mêmes. «L’engouement est toujours présent, on le voit à la fréquentation.»

Pour le plus grand plaisir des 600 personnes employées sur l’événement. Il a tenu à rappeler, par la même occasion, l’un des temps forts de la manifestation. «Ce mercredi, tous les établissements, restaurants y compris, proposeront des réductions lors de la journée familiale.» Pour les absents, une journée demi-tarif sera proposée le 11 septembre.

Des ombres au tableau

Deux journées auxquelles le food truck Miam-Miam pourrait ne pas participer. Ouvert vendredi, l’établissement a dû fermer ses portes le lendemain, à la suite d’un contrôle de sécurité de l’organisme Luxcontrol.

«C’est toujours dérangeant de voir un ami qui ne peut pas travailler, mais il connaît les conditions», explique Charles Harry. Avant de poursuivre : «On ne peut pas se permettre un incident alimentaire. Les réglementations de la Ville sont justes, il sait ce qu’il lui reste à faire.»

Samedi, c’est un manège à sensations qui a connu le même sort. Nouveauté de cette année, le Top Scan – un bras géant au bout duquel sont accrochées six nacelles à rotation libre, chacune équipée de cinq sièges a été victime d’une panne technique.

Après des vérifications par la même autorité de contrôle, l’attraction est de nouveau active. «La sécurité est notre priorité absolue. Nous ne prenons aucun risque et nous faisons tout pour que les visiteurs puissent s’amuser en toute tranquillité», a précisé Patrick Goldschmidt. Les forains sont donc prévenus.

Ces détails qui restent à améliorer n’ont cependant pas de quoi inquiéter le président des forains : «Les signaux sont au vert pour les jours à venir. Il faut continuer sur cette lancée.»