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[BGL Ligue] Pas de vainqueur dans le duel des outsiders de la capitale


Ikene et le RFCU ont eu du mal à peser, offensivement, contre Strassen. Photo : luis mangorrinha

Le RFCU et Strassen s’en vont dos-à-dos après un choc assez cadenassé qui laisse tout le monde dans la peau du potentiel tube de l’automne.

Maîtrise du ballon pour le Racing, harcèlement sporadiquement haut pour Strassen et aux points, un relatif match nul à la pause. Si Ikene a trouvé Kada dans le dos de la défense sur coup-franc, Özcan s’est opposé à sa tête à bout portant (8e), empêchant le RFCU d’ouvrir le score très tôt. Mais sorti d’un autre ballon bien enveloppé par Ikene depuis l’entrée de la surface (16e), le portier local n’aura pas grand-chose d’autre à faire que de constater une maîtrise assez stérile des hommes de Kakoko, par manque d’investissement offensif des joueurs de couloir. Mazié, épatant sur les trois premières journées, ne s’autorisera qu’un débordement qui aboutira à un centre raté…

Est-ce qu’il n’y avait pas pénalty sur le raid de Myre?

Strassen est plus vicieux. Il abandonne le ballon mais frappe plutôt juste. E. Agovic va jaillir sur un coup-franc travaillé de Myre vers le deuxième poteau mais sa tête victorieuse est annulée pour hors-jeu (11e). Et quand Perez mystifie Sow dans l’entrejeu et lance Myre dans la profondeur, il faut une deuxième décision arbitrale pour empêcher que le match ne bascule une première fois : M. Morais se refuse à siffler un pénalty qui semble pourtant évident (26e).

L’UNA aura encore deux occasions aux alentours des six mètres. Une volée trop scolaire de Zenadji sur un excellent service de Sever au deuxième poteau, qui finit sur les poings de Ruffier, bien placé (28e), puis une tentative en pivot de Matheus, entouré de quatre défenseurs bleus et qui force le gardien à se montrer très vigilant sur sa ligne (45+1).

L’emprise du RFCU est un peu moins forte en seconde période mais ses couloirs se mettent au boulot. Plus tranchants, Mazié et Pina Gomes. Le premier expédie une mine déviée au ras de la barre (59e) et le second balance des corners bien bottés, mais qui ne trouvent pas preneurs. Il ne se passera malgré ça plus grand-chose de croustillant dans ce duel verrouillé par l’UNA, très discipliné.

Julien Mollereau