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[BGL Ligue] Differdange fesse le F91 encore plus fort que la saison passée


En volant unn ballon à Kirch très très tôt dans le match, Monteiro a eu une énorme influence sur le résultat. Photo : luis mangorirnha

Encore porté par sa défense solide, son duo Trani-Monteiro… et une expulsion évitable de Stumpf, le FCD03 a mis ce premier choc de la saison dans sa poche avec une facilité déconcertante.

Ce match n’a pas commencé avec une égalité parfaite. On ne jouait pas depuis vingt secondes quand Monteiro, malin en diable, a surpris Kirch aux trente mètres en pleine remontée de balle. Il a alors filé au  but dudelangeois, servi Trani de l’autre côté de la surface. Le meneur de jeu a tenté sa chance. Le ballon, contré, est revenu pile-poil dans la course du Portugais, qui l’a catapulté au fond (1-0, 1re). On jouait depuis 28 secondes.

Il n’y aura déjà plus de match. Solidement campé sur ses fondations défensives, le champion en titre va juste voir Ventura lui sortir le très grand jeu, à l’horizontale, sur une tentative de de Benkhedim de l’entrée de la surface (29e). Un très grand numéro.

Stumpf aurait dû se montrer moins agressif dans son intervention

Derrière, Desprez se laisse mystifier sur un coup-franc de Trani frappé fort le long de son poteau (2-0, 36e). Et tout est quasiment déjà fini quand sur un contre de Brusco, Stumpf le découpe les deux pieds décollés du sol alors qu’il y avait sûrement moyen d’intervenir plus proprement, ou en tout cas de manière moins agressive. Ce rouge laisse le F91 à dix.

Mais pas encore totalement coulé. La preuve : alors que le FCD03 gère vraiment en père peinard son retour des vestiaires, une accélération de Benkhedim, sur une passe laser, va permettre à Schaus d’arriver seul devant Ventura mais pour un tir trop haut (54e).

Ce petit coup de semonce va permettre aux gars de Resende de prendre conscience qu’il serait bon d’accélérer un dernier petit coup pour ne pas prendre le risque d’une désillusion. Trani va décoller Diogo mais ce dernier va buter sur Desprez (65e), puis placer sa tête sur la barre alors que le caviar de Franzoni l’a laissé seul face aux buts, aux six mètres (74e).

On va donc s’en remettre aux bonnes vieilles recettes. Celles qui marchent : Trani trouve la profondeur pour Monteiro, qui plie pour de bon la rencontre (3-0, 81e). Très impressionnant Differdange…

Julien Mollereau