Frustré après sa défaite 3-0 de l’aller en Suède, le Progrès a à cœur de prendre sa revanche contre Djurgården ce soir à Differdange, au 2e tour retour de la Ligue Conférence.
Président du Progrès après en avoir été le directeur sportif puis le directeur général, Thomas Gilgemann a vécu jeudi dernier à la Tele2 Arena Stockholm son 25e match européen (sur les 35 disputés par le club) comme dirigeant du club niederkornois, et celui-ci était de loin «le plus frustrant».
Alors qu’elle n’avait pris que 2-0 chez les Glasgow Rangers en 2019 (2e tour aller de Ligue Europa) après avoir «pris le bouillon», puis l’an dernier à Midtjylland (2e tour aller de Ligue Conférence), où il «regardait sans cesse le chrono», son équipe a perdu 3-0 son 2e tour aller de Ligue Conférence à Djurgården, un score qui ne reflète pas, selon lui, le faible écart entre les deux équipes.
Un Midtjylland bis, mais en mieux ?
Les statistiques (51 % de possession de balle à 49 en faveur des Suédois, plus de tirs et de corners côté niederkornois et autant de tentatives cadrées) lui donnaient raison, son entraîneur Jeff Strasser, qui a également employé les termes «frustrant» et «score trop sévère» en conférence de presse d’après-match, aussi, et tout l’enjeu de ce soir, pour le Progrès, sera d’apporter de l’eau à son moulin.
Une victoire, même sans Omar Natami, touché à la cheville à l’aller, serait ainsi un bon moyen de sortir de cette C4 la tête haute… mais certains au club ne peuvent s’empêcher, un an après la «quasi-remontada» contre Midtjylland (2-1 a.p.), de rêver à un véritable exploit, cette fois. Sur ses réseaux sociaux, le Progrès a ainsi «teasé» ce match retour en ces mots : «Croyez-vous aux miracles?».
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