Comme la plupart des autres nations, c’est sous un véritable déluge que la délégation luxembourgeoise a défilé. Pas de quoi refroidir l’ambiance !
Ce ne sont pas quelques gouttes qui vont doucher leur enthousiasme. Malgré une pluie malheureusement battante, les délégations se sont présentées une à une sur la Seine. Et quand ce fut le tour des Luxembourgeois, les sourires – et les impers – étaient de mise.
Pour cause de restrictions au niveau du nombre des accès, c’est un contingent réduit à sa plus simple expression qui a pris place à bord du bateau. En effet, Raymond Conzemius, le chef de mission, avait communiqué plus tôt dans la journée qu’il n’y aurait en tout et pour tout que… 13 places pour tout le Team Lëtzebuerg. Forcément un crève-cœur pour certains.
Outre les deux porte-drapeaux, à savoir Ni Xia Lian et Bob Bertemes, on retrouvait donc, côté athlètes, la cycliste Christine Majerus, la triathlète Jeanne Lehair, les athlètes Patrizia Van der Weken et Vera Hoffmann, le nageur Ralph Daleiden et l’archer Pit Klein. Manquaient donc à l’appel les pongistes Sarah De Nutte et Luka Mladenovic, en lice ce samedi, le cavalier Nicolas Wagner-Ehlinger et, bien sûr, le cycliste Alex Kirsch, qui vient de briller en terminant troisième du Tour de Wallonie, et le steepler Rube Querinjean, qui a préféré se préparer chez lui jusqu’au dernier moment avant d’arriver au village olympique.
Les coachs étaient représentés par les seuls Tommy Danielsson et Arnaud Starck, l’entraîneur de Patrizia Van der Weken. Côté médical, on retrouvait le médecin Christian Nührenbörger et la kiné Nina Goedert. Et enfin, bien sûr, le chef de mission, qui ne pouvait pas rater ce moment.
Du côté des non-retenus, on faisait contre mauvaise fortune bon cœur; l’image de Thomas Andreos ou Christophe Audot, respectivement responsables triathlon et natation : «On y était déjà à Tokyo, c’est normal de laisser la place aux autres», confiaient-ils en chœur. Mais le message de Raymond Conzemius est bien passé : «Désolé pour ceux qui n’ont pas pu être avec nous. J’espère qu’ils profiteront du spectacle de là où ils seront et qu’ils nous encourageront.»
Évidemment, tout le Team Lëtzebuerg s’est rassemblé dans une salle du village olympique pour regarder ensemble cette belle cérémonie… malheureusement gâchée par des conditions météo peu clémentes. À tel point qu’un des quatre écrans géants installé au Trocadéro a, un temps, rendu l’âme.
Quarante minutes de navigation puis le Trocadéro
Mais au moment du passage de leurs compatriotes, les soucis techniques étaient réglés. Et c’est juste après le tableau intitulé «sororité» et en plein tableau bien nommé «sportivité», alors que des spécialistes de BMX, tout de vert et blanc vêtus, faisaient démonstration de leur art… sur une plateforme installée sur l’eau qu’on a deviné les représentants grand-ducaux.
Malheureusement, la caméra les a filmés de dos. Encore un truc bien dommage pour une cérémonie qui aurait pu être simplement géniale sans les aléas climatiques. Et quelques prestations en playback à oublier au plus vite.
Après leur promenade sur la Seine, qui a duré un peu plus de 40 minutes, comme c’est le cas pour chacun des plus de 90 embarcations, le Team Lëtzebuerg a mis pied à terre et rejoint les autres nations, qui avaient également sorti les impers, du côté du Trocadéro.
Tout simplement au pied de la tour Eiffel. L’édifice, symbole de la France, qui faisait face à la tribune d’honneur, où se trouvaient notamment le président du CIO, l’Allemand Thomas Bach et, bien sûr, le président du pays hôte, Emmanuel Macron.
C’est de là que les Luxembourgeois, comme leurs petits camarades, ont pu suivre la fin de cette cérémonie d’ouverture.
Une cérémonie qui casse les codes, audacieuse, inspirée et pleines de références. Certes, certains clins d’œil étaient peut-être superflus. Mais quelle prouesse de mêler Histoire et société moderne. Le sport était bien au centre de cette célébration, car il fait partie intégrante de nos vies et de nos cultures. Le final était grandiose avec une Céline Dion qui rend un magnifique hommage à Edith Piaf. Des esprits chagrins pourront toujours ronchonner pour la pluie, l’extravagance de quelques participant(e)s, mais il n’empêche que la France vient de joliment dépoussiérer les cérémonies d’ouverture ennuyeuses 😊
Bravo 🎊
Ceremonie assez nulle et pas seulement a cause de la pluie.
Il s agit de voir des sportifs participant aux JO et pas une ribambelle de pseudo artistes dont une majorite en dessous de tout croyant participer a un defile de mode.