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Commission européenne : Hansen prend les devants


Christophe Hansen a pu échanger avec Ursula von der Leyen. (Photo : x/christophe hansen)

Désigné par le gouvernement comme prochain commissaire européen du Luxembourg, Christophe Hansen (CSV) a pu échanger, jeudi, avec Ursula von der Leyen, qui devrait, sauf surprise, être confirmée comme présidente de la Commission européenne.

La rencontre a eu lieu à Cascais au Portugal, où étaient réunis les chefs des délégations nationales du Parti populaire européen (PPE). Christophe Hansen retournera dans l’hémicycle européen après l’avoir quitté en octobre dernier pour se présenter aux élections législatives. Élu député, et resté à quai pour intégrer le gouvernement, il va vivre mardi prochain sa dernière séance plénière à la Chambre. Jean-Paul Schaaf va prendre la relève.

Christophe Hansen espère que son deuxième passage au Parlement européen sera de courte durée. Il vise clairement à intégrer la Commission européenne. Son entretien de jeudi avec Ursula von der Leyen ne peut pas nuire à une candidature qui doit encore être officialisée par le gouvernement. Le commissaire sortant Nicolas Schmit (LSAP) n’est cependant pas encore hors course. Lors du dernier sommet européen, le Premier ministre, Luc Frieden (CSV), s’est montré plus réservé sur le choix final. Selon plusieurs médias, le chancelier Olaf Scholz aimerait voir Nicolas Schmit rempiler.

«Bien d’avoir pu parler avec Ursula von der Leyen sur les priorités politiques et défis de ces cinq prochaines années», écrit Christophe Hansen sur son compte X. «J’ai profité de l’occasion pour attirer l’attention sur des points clés afin d’éviter que l’on perde le soutien des autres fractions», confie le futur eurodéputé à la demande du Quotidien.

Le 18 juillet, Ursula von der Leyen devra obtenir une majorité devant le Parlement européen. Le PPE mise sur le soutien des sociaux-démocrates et les libéraux.

Un commentaire

  1. Tous les gens raisonnables n’espèrent qu’une chose: que UVDL ne soit pas confirmée par le parlement.
    Il y va de l’honnêteté de l’UE.