Accueil | Politique-Société | Espèces envahissantes : le grand public doit se mobiliser

Espèces envahissantes : le grand public doit se mobiliser


Le ministère de l’Environnement a lancé sa stratégie de lutte contre les espèces envahissantes qui font mal à notre faune et à notre flore.

Rat musqué, chien viverrin, berce du Caucase, tortue de Floride, frelon asiatique, palourde asiatique… Le Luxembourg est aussi touché par des espèces invasives qui mettent en péril nos biotopes. Ces espèces exotiques envahissantes (EEE), selon leur nom officiel, représentent une menace croissante pour la faune, la flore et les écosystèmes ainsi que pour les humains, estiment les services de l’État. Elles sont reconnues comme une des cinq causes principales de l’effondrement de la biodiversité. Hier, le ministère de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité ainsi que l’administration de la Nature et des Forêts ont lancé la stratégie nationale contre les espèces exotiques envahissantes.

Pour mieux gérer cette menace, une stratégie nationale a été développée en se focalisant sur quatre axes, à savoir la prévention, la gestion, l’amélioration des connaissances et la gouvernance. L’administration de la Nature et des Forêts (ANF) a élaboré, en collaboration avec plusieurs acteurs, une «Stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes» visant à empêcher l’introduction et l’établissement de ces espèces par des mesures adéquates. L’efficacité de cette stratégie sera renforcée par la participation active de différents acteurs, notamment les autorités publiques, les administrations communales, les stations biologiques, les chasseurs, les pêcheurs, les jardiniers, les paysagistes et le grand public.

Pour atteindre cet objectif, l’ANF mise sur la sensibilisation et la participation active du public à l’identification et au signalement des EEE (la liste est disponible sur www.emwelt.lu). L’objectif est de contrôler leur expansion dans le milieu naturel afin de minimiser leurs effets négatifs sur la biodiversité, les services écosystémiques, la santé humaine et l’économie. Le grand public peut également les signaler sur une plateforme numérique du musée national d’Histoire naturelle. 

Un commentaire

  1. La tortue de floride ou le rat musque ne m importunent nullement.
    Et puis s il fallait denoncer tous les nuisibles….on y passerait sa vie enriere🙈🙈🙈😀

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.