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Injustice réparée pour les policiers


Le reclassement des membres du cadre policier C1 qui avaient été recrutés avant la réforme de 2018 en étant détenteurs d'un diplôme de fin d'études secondaires va pouvoir avoir lieu. (Photo : archives editpress)

Le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, a présenté ce vendredi les grandes lignes du reclassement longtemps attendu par les membres du cadre policier C1 qui avaient été recrutés avant la réforme de 2018 en étant détenteurs d’un diplôme de fin d’études secondaires.

Vendredi, le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden, a présenté les grandes lignes du reclassement des membres du cadre policier C1 qui avaient été recrutés avant la réforme de 2018 en étant détenteurs d’un diplôme de fin d’études secondaires. La proposition de reclassement introduite par le ministre à cet égard a été approuvée par le Conseil de gouvernement en date du 5 juin. Le reclassement est la mise en œuvre d’une mesure prévue par l’accord de coalition, dont l’objectif est notamment de respecter de récents arrêts de la Cour constitutionnelle et de la Cour administrative concernant les carrières B1 et C1. Le ministre a souligné qu’il s’était engagé depuis longtemps en faveur d’un tel reclassement.

Sont visés par la mesure de reclassement les policiers du groupe de traitement C1 qui, à la date du 1er août 2018, avaient leur nomination définitive et détenaient à ce moment-là un diplôme de fin d’études secondaires ou un diplôme reconnu équivalent. Ces policiers étaient classés dans le groupe de traitement C1 en l’absence de carrière B1 dans la police jusqu’à la réforme. La mesure de reclassement prévoit que les policiers remplissant les conditions d’éligibilité soient intégrés dans le groupe de traitement B1 avec effet à la date du 1er août 2018. Ils sont nommés au grade qui correspond à leur ancienneté de service acquise depuis leur première nomination dans le groupe de traitement initial.

Le ministre a mis l’accent sur l’accès rétroactif direct au groupe de traitement B1 pour les membres du cadre policier concernés : ils ne doivent pas passer d’épreuves supplémentaires. Il n’existe pas de limite de contingent et une compensation financière sera accordée le cas échéant, c’est-à-dire lorsque la rémunération après le reclassement est inférieure à celle avant le reclassement. Le syndicat OGBL et l’Adesp (Association du personnel policier détenteur d’un diplôme de fin d’études secondaires) se sont réjouis vendredi de la décision du ministère. Elle répare une injustice pour 400 policiers et policières. Le combat a été long depuis 2018, mais il a porté ses fruits.