Avec une société tournée vers internet et les réseaux sociaux, il n’est pas surprenant que les défenseurs des libertés soient pourchassés pour leur activité sur la toile. Après Malala qu’on a tenté de faire taire alors qu’elle bloguait ses aventures d’écolière au Pakistan dans une région où sévissaient les talibans, voilà qu’un autre blogueur, saoudien cette fois, s’est attiré les foudres de son pays. Il s’est vu remettre hier le prix Sakharov, prix du Parlement européen qui récompense la lutte pour la liberté d’expression. Raef Badaoui est emprisonné et condamné à la flagellation dans son pays pour «insulte» envers l’islam… Si les flagellations ont pour le moment cessé – sans doute grâce à la pression internationale – Raef Badaoui croupit encore dans les geôles saoudiennes, et ce, pour un long moment.
La liberté d’expression peut être considérée comme une valeur «occidentale», il n’empêche que le motif d’«insulte envers l’islam» est un fourre-tout qui permet de réprimer toute opposition, aussi minime soit-elle, au régime. On n’y permet pas aux femmes de conduire, c’est dire si la marge de manœuvre est mince dans un pays où tout est verrouillé par la famille royale. Sans compter que les pays du Golfe refusent l’entrée sur leur territoire des réfugiés syriens. Donc, en plus d’une liberté d’expression minime, pour la compassion et la solidarité, on repassera. Ce n’est pas comme si l’Arabie saoudite manquait de moyens. C’est d’ailleurs sûrement pour ça que le reste du monde est si complaisant envers un des grands fournisseurs mondiaux de pétrole. Quand on sait qu’il pilotait, le mois dernier, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, on comprend que le royaume n’a aucun complexe en matière de contradictions.
L’UE ne peut pas influer sur la politique d’un pays souverain, c’est pourquoi le Parlement européen a récompensé ce blogueur. L’équivalent européen du prix Nobel de la paix aura des retombées médiatiques sans doute positives pour Raef Badaoui. Il faut en tout cas l’espérer. Pour lui, le reste des Saoudiens et la liberté d’expression dans le monde arabe.
Audrey Somnard (asomnard@lequotidien.lu)
Comme vous avez sélectionnée ‘’ Chère liberté’’, elle vraiment chère dans sa majorité, mais, pas la totalité, dans le scénario de votre Article dont vous signifie cette dernière enfermé par des autorités ’L’Arabie Saoudite’’,je compte que la deuxième suggestion, elle est majoritaire acceptable pour le droits des femme de conduire, je peux marché avec vous dans se contexte en vu des circonstance ou sa nécessites de prendre certaine acquis pour vouloir mettre la tolérance fertile dans la logique des choses, mais, ‘’insulte l’islam, si a oubliez, chaque religieuse à son respect mutuelle, si en veux que accéder au droit de l’individue, en joue aux principe des nations, sa faire agrandisse le conflits des un et des autres ….. La liberté elle grandit toute en le faire respecter ces modalité !!!!!Merci !!!!!Merci